Lors de l’ouverture du congrès de l’UEFA à Paris ce jeudi, Aleksander Ceferin a pris une position nette en critiquant ouvertement les partisans de la Super League. Le président de l’organisation continentale a insisté sur l’importance de préserver l’histoire, l’unité et la solidarité au sein du football européen.
La bataille juridique entre l‘UEFA et la Super League n’est pas prête de s’arrêter, mais l’organisation présidée par Aleksander Ceferin a visiblement infligé un sérieux revers à son adversaire ce jeudi. Selon RMC Sport, 26 pays européens (à l’exception de l’Espagne) ont signé une déclaration commune en faveur du « sport solidaire ». Cela représente un soutien clair envers des institutions telles que l’UEFA, alors que son 48e congrès se tient à Paris. Avec le soutien de la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra et suite à sa réunion avec le président Macron à l’Élysée, Aleksander Ceferin a vivement critiqué la société A22 Sports et les partisans de la Super League.
« Nous sommes sur le toit du monde depuis plusieurs décennies. Il faut que les leaders s’en rendent compte et Dieu merci des dirigeants l’ont compris. Aujourd’hui certains essayent de piétiner 70 ans d’histoire et de changer l’histoire du foot », a déclaré le dirigeant slovène.
« Ils sont des fossoyeurs »
Le soutien massif des supporters à travers l’Europe lors de l’avènement de la Super League a laissé une impression durable. Cependant, avec l’émergence de la compétition pilotée par A22 Sports, le président de l’UEFA se retrouve confronté à un adversaire redoutable. Cela explique probablement sa critique virulente aujourd’hui, une réaction à la mesure du danger que représente cette compétition concurrente de la Ligue des champions : « Ils essayent de se faire passer pour des sauveurs du football alors qu’ils sont des fossoyeurs. Certains essayent de changer le modèle du football européen malgré son succès. Ils jouent aux victimes quand ils sont des prédateurs, ils confondent monopole et unité. »
« Nous vivons des moments difficiles, nous le savons, mais l’unité est la seule chose qui nous protègera. […] Aujourd’hui tout est à vendre dans le monde mais ce n’est pas notre vision des choses, cela ne le sera jamais », a t-il poursuivi.