C’est l’information qui a pris d’assaut la presse sportive de façon générale et celle footballistique ce jeudi 21 décembre 2023. La cour de justice européenne a donné son verdict par rapport à la Super League. Et depuis, cela a suscité des réactions ici et là. Aleksander Ceferin, président de l’UEFA, vient de réagir personnellement à la nouvelle après un communiqué publié par l’instance qu’il dirige.
Le projet de la Super League a reçu le feu vert de la Cour de justice européenne. Le projet, porté par deux clubs surtout, à savoir le Real Madrid et le FC Barcelone, où l’idée est de mettre en place trois divisions, dont la dernière seulement sera accessible grâce aux résultats sportifs, et donc une attente de trois ans pour essayer de rejoindre le Graal, la Star League. Des montées et des descentes auront lieu chaque saison, avec la Gold League comme D2 de cette épreuve, et donc la Blue League comme D3. Ensuite, ce sera deux poules de 8 équipes, et probablement une finale ou des play-offs pour déterminer le champion de la Super League, dans ce projet qui se veut plus équitable, rémunérateur et avec une gratuité des diffusions des rencontres. Et, cela fait naturellement parler.
Alors que l’UEFA, dans un communiqué, a fait savoir que la décision de la justice n’ouvrait en rien le lancement de la compétition, le président de l’instance faîtière du football européen vient de donner son avis. Et, il est plutôt ironique. « J’espère qu’ils commenceront leur fantastique compétition le plus tôt possible avec deux clubs. J’ai vu aujourd’hui des articles de presse de supporters anglais l’appeler “La Ligue des Zombies”. Ils peuvent créer ce qu’ils veulent », a-t-il confié. Il a également jugé de positif la décision prise par la justice européenne, celle de rappeler à l’UEFA et à la FIFA de ne pas s’opposer à la création d’une nouvelle compétition.
Ceferin est serein
Aleksander Ceferin a voulu se montrer rassurant : « Nous considérons cette décision comme une opportunité d’améliorer certaines règles. Mais le football reste uni, c’est pourquoi nous tous, parties prenantes, parlons ensemble. Il y a un contraste frappant entre le communiqué de presse de la CJUE et l’arrêt lui-même. Le jugement est en fait positif.»