Le président de la Liga, Javier Tebas n’a pas du tout ménagé Florentino Pérez, celui du Real Madrid qui est en première ligne des clubs coulant créer la Super League, une compétition qui viendrait chambouler l’ordre et l’attractivité de celles qu’on connaît déjà en Europe.
S’il était contre l’idée de créer une Ligue des riches depuis le début, l’homme aux 61 ans qui compte se présenter aux prochaines élections de la Liga, affirme ne plus être en contact le patron des Merengues. «Je n’ai plus eu de contact avec le président de Madrid depuis deux ans et demi. C’est difficile de le contacter lorsque l’on passe tout son temps et toute sa journée, directement ou indirectement, à critiquer, déformer les choses et à organiser des compétitions comme la Super League», a-t-il expliqué.
«Non parce que c’est une question culturelle, de grandes différences entre nous, a poursuivi Tebas pour Marca, au sujet d’une éventuelle réconciliation avec Pérez. C’est comme si je disais ‘hé, y a-t-il une possibilité que tu me donnes ta maison ? N’est-ce pas ?’ Eh bien, nous sommes sur cette même chose. Il y a une différence épouvantable entre nous deux, dans ce que nous pensons du football professionnel européen. Il n’y a aucune possibilité pour que je sois d’accord avec lui, pour ma part et pour celle de la majorité des clubs de Liga. Personne ne veut que ce soient les grands clubs qui doivent déterminer le destin, l’avenir, la répartition de l’argent de l’industrie européenne du football»