Gérald Darmanin ne compte pas s’arrêter à propos de ses critiques envers Karim Benzema. Le ministre de l’Intérieur maintient ses critiques contre l’attaquant Français au sujet de ses messages relayés de “manière sélective” sur les réseaux sociaux, une semaine après l’avoir accusé d’être en lien avec les Frères musulmans.
Les jours se suivent et se ressemblent. Le ministre de l’Intérieur Français Gérald Darmanin n’est pas prêt à faire un mea-culpa concernant ses propos infondés envers Benzema. Il a défendu mercredi soir à Abou Dhabi ses récents propos envers le Ballon d’or 2022 estimant que “ça cache quelque chose” quand un footballeur poste une opinion politique “de façon sélective”.
“On peut se demander ce que fait un footballeur à tweeter une opinion politique et que, quand il le fait, il le fait de façon sélective. Je pense personnellement que ça cache quelque chose et ne pas le voir c’est être naïf”, a laissé entendre Darmanin, en marge d’une rencontre avec des membres de la communauté française, à la résidence de l’ambassadeur de France à Abou Dhabi. Il poursuit dans des propos cités par RMC Sport : “On peut se demander pourquoi le ministre de l’Intérieur réagit au tweet d’un footballeur, mais quand il touche 20 millions de personnes, je pense que c’est mon rôle de dénoncer cela”, a complété le ministre.
Le 16 octobre sur Cnews, Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, a accusé Karim Benzema d’avoir des liens avec les Frères musulmans, une organisation islamiste radicale originaire d’Égypte. Le ministre reprochait à l’ancienne star du Real Madrid, qui joue désormais en Arabie Saoudite, d’avoir posté un message sur X anciennement Twitter exprimant ses prières pour les habitants de Gaza, victimes de bombardements injustes, sans montrer de compassion envers les victimes israéliennes du Hamas.