L’affaire Benzema est en train de prendre une trajectoire incroyable. Les avis vont de part et d’autres obligeant Jérôme Rothen à prendre partie et remettre le ministre de l’intérieur français à sa place.
C’est l’affaire qui défraie la chronique actuellement en France. Dans des propos qui n’ont pas hésité à susciter une forte polémique, Gérard Damarain, ministre de l’intérieur français, a taxé Karim Benzema d’être proche des Frères Musulmans, un mouvement qui a revendiqué plusieurs attentas un peu partout dans le monde. Et si les avis vont bon train sur la question, Jérôme Rothen a tenu à faire une grosse mise au point. « Je ne suis pas un ami de Karim Benzema, déjà on peut mettre ça de côté. Je m’adresse à M. Darmanin, le ministre de l’Intérieur. S’il veut l’ouvrir comme il l’a ouverte, il faut donner des preuves, si vous voulez le sortir de la société. Mais sortez ces preuves ! Si vous ne les avez pas, je trouve cela dégueulasse. La récupération politique qu’ils peuvent tous faire, car ce n’est pas le seul sur le sujet… Mais là on parle de lui. Il est ministre de l’Intérieur et se permet de parler comme cela d’un citoyen français ? Mais où va-t-on ? Où sont les gens qui nous gouvernent avec un peu de recul », a-t-il commencé par dire dans son émission Rothen s’enflamme sur RMC Sport.
Il est allé plus loin en déplorant que : « S’il a des preuves affirmant que Karim Benzema est un danger, qu’il nous les amènent, mais qu’il ne prenne pas le problème à l’envers. S’il ne les a pas, qu’il se taise ! L’an dernier au stade de France, il expliquait que c’était le problème des Anglais, le hooliganisme… Il faut qu’on refasse l’histoire ? Il n’a jamais assumé et ne s’est jamais excusé auprès des Anglais alors que c’était lui le responsable. C’est trop facile. Si vous faites des raccourcis comme vous le faites là, M. Darmanin, alors faites des raccourcis sur des vrais dangers de notre société au lieu de vous en prendre à Karim Benzema. Il a des enfants, une famille ». Voilà qui enflamme la polémique.