En ouverture de la 24e journée de la Ligue 1, le PSG se déplaçait ce vendredi au stade Louis II pour y défier l’AS Monaco. Dans ce duel du haut du classement entre 1er et 3e, les deux équipes ne sont pas parvenus à se départager.
Avant le déplacement mardi prochain à San Sebastian pour défier la Real Sociedad en huitième de finale retour de la Ligue des champions, le PSG avait à cœur de se rassurer avec une dernière répétition générale contre l’AS Monaco. Dans une partie où les hommes de Luis Enrique ont eu la maîtrise si chère à l’entraîneur espagnol, c’est pourtant Monaco qui a été de très loin le plus dangereux. Face un PSG qui n’a touché que trois ballons dans la surface adverse en première partie, les Monégasques ont manqué l’ouverture du score à plusieurs reprises, la faute à un Gianluigi Donnarumma des grands soirs.
Le PSG peut remercier son gardien italien
Très inspiré, Donnarumma a démarré son show dès la 5e minute en repoussant une tentative de Balogun. Dix minutes plus tard, il s’est illustré à nouveau en mettant en échec cette fois Minamino (16’). Plus tard, Ben Yedder a cru ouvrir le score mais sa réalisation a été invalidée pour hors jeu (25’). Dans le temps additionnel de la première période, le PSG a du encore s’en remettre à Donnarumma pour éviter de rentrer aux vestiaires menées. Trouvé seul au point de penalty par Ouattara, Akliouche a déclenché un tir puissant du droit détourné par le gardien parisien (45’+3). Score nul et vierge à la pause.
La seconde période a ensuite démarré avec un fait inhabituel qui a interrogé. Comme face à Rennes il y a une semaine, Kylian Mbappé a très vite été sorti par Luis Enrique. Cette fois, l’attaquant parisien n’est même pas revenu sur la pelouse en seconde période. Il a été remplacé Randal Kolo Muani avant d’aller s’installer dans les tribunes aux côtés de sa mère. Sur le terrain, les débats se sont rééquilibrés avec un PSG légèrement plus mordant.
Les hommes de la capitale ont réussi à créer leur temps fort qui a failli être validé par Bradley Barcola mais la tentative de la tête de l’ancien Lyonnais a été repoussé par le gardien monégasque Majecki (67’). Dix minutes plus tard, Vitinha s’est aussi essayé mais là encore, le dernier mot est revenu à l’impérial gardien polonais (75’). Comme en première période, Donnarumma a évité le pire au PSG dans les dernières minutes. Vigilant, il a anticipé le ballon envoyé en profondeur par Minamino en direction de Balogun. In extremis, il a réussi à devancer l’attaquant pour mettre le ballon hors de danger (89’). À l’arrivée, la rencontre a pris fin sur le score nul et vierge de zéro but partout. Quatre jours avant son déplacement en Espagnol, le PSG a donc calé face à une belle formation monégasque. Luis Enrique et ses hommes enchaînent donc un deuxième nul consécutif et manquent de faire le plein de confiance.