Dans leur bras de fer contre l’UEFA et la FIFA, une bonne nouvelle vient de tomber à nouveau pour Florentino Perez et Joan Laporta. Les deux présidents espagnols, grands protagonistes de la Super League, ont reçu un nouveau coup de pouce qui les conforte dans leur projet révolutionnaire.
Quoique les instances dirigeantes du football européen et mondial aient sorti les muscles pour faire barrage au projet de la Super League, les organisateurs continuent d’assembler les pièces pour revenir plus forts. Après l’arrêt de la cour de justice de l’union européenne (CJUE) du 21 décembre 2023 qui apportait un soutien légal aux organisateurs, c’est au tour du tribunal de commerce de Madrid de conforter Florentino Perez, Joan Laporta et le groupe A22 des organisateurs de la Super League.
La Fifa et l’UEFA ont abusé de leur position dominante
Selon les informations du jour rapportés par le quotidien espagnol Sport, le tribunal de commerce de Madrid a partiellement donné raison à la Super League dans sa plainte contre l’UEFA et la FIFA. En effet, la justice espagnole estime que ces deux instances dirigeantes du football ont utilisé de manière abusive leur position dominante pour empêcher la libre concurrence sur le marché. Selon la même décision du tribunal de Madrid, l’UEFA et la FIFA se sont octroyés le pouvoir discrétionnaire d’interdire la participation à des compétitions alternatives et d’imposer des restrictions jugées injustifiées et disproportionnées. En somme, pour la justice espagnole, les décisions de l’UEFA et de la FIFA « ne visaient pas seulement à empêcher le développement du projet, mais aussi à empêcher l’introduction d’un tiers concurrent et la modification du système monopolistique d’organisation des compétitions. Il n’est pas possible d’imposer une interdiction ou une restriction par principe, c’est-à-dire d’interdire à l’avenir tout autre projet ».
Aussi, dans son arrêté, la juge Sofia Gil Garcia a aussi également demandé à l’UEFA et à la FIFA de « cesser les comportements anticoncurrentiels sanctionnés et d’interdire leur répétition future, ainsi que de les condamner à supprimer immédiatement tous les effets des actions anticoncurrentielles qui se sont produites avant ou pendant la durée de la présente procédure, qui a débuté le 18 avril 2021…»