Parmi les clubs qui ont publiquement condamné la Super League, se cachent certains qui discutent secrètement avec les promoteurs de la compétition jugée “élitiste” par la Liga, ont révélé les responsables de l’A22 Sports, la société qui gère la nouvelle Ligue.
Des matchs gratuits pour les fans, des revenus financiers bien plus importants que ceux partagés par l’UEFA pour sa Ligue des Champions…la Super League se veut être le sauveur des clubs européens afin de les aider à faire face à leurs défis économiques. Elle dispose tellement d’avantages qui font rêver certains clubs en cachette en dehors des messages publics dans lesquels ils ont fustigé la compétition. Preuve de la pression que ces derniers reçoivent comme l’a indiqué Anas Laghrari, co-fondateur de A22 Sports, au micro de RMC Sport.
«On en a beaucoup [de clubs]. Parce qu’il y a beaucoup de pression. Il y en a énormément qui ont fait des déclarations aujourd’hui, et qui nous ont appelés avant et après pour nous dire: “On a été obligés de le faire”. Obligés par les gens qui contrôlent le football et le monopole. (…) Ce sont tous des clubs qui ont des problèmes de fair-play financier, qui peuvent être sanctionnés à tout moment, qui sont vulnérables. Alors, on profite de leur vulnérabilité, indique-t-il, avant de conclure. C’est juste que les gens vivent encore en 2021 (année de création de la Super League). Certains n’ont pas encore lu le règlement, d’autres l’ont lu. Il y a d’énormes pressions qui se passent en Europe par le monopole qui refuse d’accepter ce qu’il vient de se passer. C’est un peu normal, ils ont pris un coup sur la tête”, a-t-il souligné. Nous ne sommes donc pas à l’abri des rétropédalages dans les semaines à venir.