Les compétitions européennes connaissent une menace : la Superligue. Et si plusieurs présidents de Ligues se sont insurgés contre cette idée qui pour la plupart va tuer le football, Javier Tebas s’est prononcé sur le projet.
La Super Ligue européenne de football est un concept mort-né de compétition sportive fermée ou semi-fermée entre certains des clubs de football les plus puissants du continent européen. Présent au forum industrie est football organisé à Londres par le Financial Times, le président de la Liga Javier Tebas a été interrogé par SPORT 1 sur les différences entre sa ligue et le championnat anglais, ainsi que sur le projet de Superleague. Il débuté avec la différence entre le championnat espagnol et anglais : «Oui, je me sens fier, pour Villarreal, pour Séville, pas seulement pour les grandes équipes. Cela montre que ce n’est pas seulement l’argent qui compte. Oui, l’argent vous donne un avantage compétitif, mais il n’y a pas que ça qui compte. Nous avons peut-être moins d’argent, mais nous travaillons mieux dans la formation du football, avec nos scouts… Il y a beaucoup de facteurs en jeu», a fait savoir l’espagnol.
Quant au projet susmentionné, Tebas a affirmé que : «La Superligue est un message d’avertissement qui vous dit : le Real Madrid génère beaucoup d’argent, il veut jouer contre les meilleurs, avoir les meilleurs matchs et le reste, nous leur donnerons les miettes. Ce n’est pas un bon message. C’est comme si un pays était dirigé par une banque. Nous devons nous demander pourquoi cette Super League a vu le jour, si nous devons améliorer la gouvernance du sport, par exemple. Le système que nous avons profite parfois davantage aux grandes équipes et nous devons trouver un meilleur équilibre», a-t-il fait savoir.