Karim Benzema ne veut décidément pas se laisser faire. Face aux voix qui s’élèvent en France et qui l’accusent d’être « en lien notoire avec les Frères Musulmans », l’ancien joueur du Real Madrid s’apprête à contre-attaquer.
Comme souvent ces dernières années, Karim Benzema voit son nom trempé dans de sales histoires. Mardi dernier, c’est le ministre de l’Intérieur de la République française qui a ouvertement accusé le Ballon d’or 2022 d’être en lien avec l’organisation terroriste dénommée Les Frères Musulmans. Des accusations appuyées un peu plus tard par la sénatrice des Républicains Valérie Boyer qui elle demande la déchéance de nationalité française à KB9 ainsi que le retrait de son Ballon d’or.
Karim Benzema veut porter l’affaire en justice
D’après Le Parisien, Karim Benzema réfléchirait à porter plainte contre Gérald Darmanin, qui l’a présenté comme celui qui d’après lui, il n’est absolument pas. Par l’intermédiaire de ses avocats, Karim Benzema a répondu de manière très cash aux accusations qui pèsent contre lui. « Ceci est faux ! Karim Benzema n’a jamais eu la moindre relation avec cette organisation. Il a d’ailleurs choisi de vivre en Arabie saoudite, qui a décrété ladite organisation terroriste, ce que n’a jamais fait la France », a commencé par clarifier l’avocat du joueur avant de poursuivre. « Nous réfléchissons à des poursuites à l’encontre de ce ministre en application de la loi sur la manipulation de l’information chère à notre gouvernement et de la diffamation voire de l’injure publique, parce que ce lien inexistant avec les Frères musulmans qu’il dit pourtant notoire est évidemment présenté comme dépréciatif. Il n’est pas acceptable que ceux qui gouvernent se croient autorisés à tout par pur opportunisme », ajoute-t-il.
Pour finir, l’homme chargé de défendre les intérêts de Karim Benzema, a indiqué que les accusations proférées par le ministre de l’intérieur constituent une atteinte profonde et insupportable à l’honneur du joueur. « Prier le 15 octobre pour des populations civiles sous les bombes qui n’épargnent ni les femmes ni les enfants ne constitue évidemment ni propagande pour le Hamas, ni complicité de terrorisme ni actes de collaboration », explique l’avocat. « C’est, je veux le croire, la compassion naturelle en face de ce que beaucoup qualifient aujourd’hui de crimes de guerre qui se commettent à Gaza, mais qui n’enlève rien à l’horreur des actes terroristes du 7 octobre, qui ne se discute pas. En employant ces termes scandaleux à son égard, Nadine Morano et Frank Tapiro ont porté une atteinte profonde et insupportable à son honneur ». La guerre des clans est déclarée et cette affaire n’a pas encore fini de faire parler.