Suite à une perquisition au siège de la Fédération espagnole dans le cadre d’une enquête sur une affaire de corruption présumée, l’ancien président Luis Rubiales, récemment démis de ses fonctions, est désormais visé par un mandat d’arrêt. Il est actuellement en République dominicaine.
Malgré son affirmation de surprise, Luis Rubiales a échappé mercredi à une intervention policière. Celle-ci incluait des perquisitions au siège de la Fédération espagnole de football (RFEF) ainsi qu’à son domicile à Grenade. Ces mesures étaient liées à une enquête sur des allégations de corruption présumée concernant l’organisation de la Supercoupe d’Espagne en Arabie saoudite. Ancien président de la RFEF, Rubiales avait été contraint à la démission pour avoir embrassé de force Jenni Hermoso après la victoire de l’équipe nationale lors du dernier Mondial féminin. Il se trouve actuellement en République dominicaine depuis un mois, et selon la presse espagnole, un mandat d’arrêt a été émis à son encontre. “Je suis absolument surpris par tout cela, a assuré Rubiales dans un message transmis à une journaliste de Telecinco. Je travaille en République dominicaine depuis des mois. Je suis sur place depuis plus d’un mois. Et ma famille devait venir passer les fêtes de Pâques avec moi.”
Selon ses affirmations, il s’agirait donc d’une simple coïncidence. Rubiales se mettra t-il à la disposition de la justice pour un aboutissement de cette affaire ? La question reste posée. Dans le cadre de l’enquête portant sur des “actes criminels présumés de corruption et de blanchiment d’argent”, comme l’ont rapporté des sources judiciaires à l’AFP, les autorités ont effectué des perquisitions dans 11 endroits différents. Parmi ceux-ci figure la RFEF, qui déclare avoir “pleinement collaboré avec les forces de l’ordre et la justice” suite à la perquisition de son siège. L’organisation assure également avoir choisi une politique de transparence totale concernant la gestion du football en Espagne.