Jennifer Hermoso a pour la première fois parlé depuis l’éclatement de l’affaire du baiser volé. L’internationale espagnole est marquée à jamais par cet incident. Elle affirme qu’elle continue à recevoir une aide psychologique.
Jenni Hermoso a accordé une longue interview à la dernière édition du magazine espagnol GQ, dans laquelle elle a abordé divers sujets, dont, bien sûr, la controverse dans laquelle elle s’est retrouvée impliquée après la finale de la Coupe du monde de football féminin.
La joueuse de Pachuca au Mexique a reçu un baiser non consenti de la part de Luis Rubiales, qui, quelques semaines plus tard, a démissionné de son poste de président de la Fédération royale espagnole de football (RFEF), déclenchant une affaire qui est toujours devant les tribunaux et qui, selon elle, lui a même valu des “menaces”.
« Je pense qu’il y a eu tellement d’indignation et, en particulier, tellement de dommages pour moi. J’ai dû assumer les conséquences d’un acte que je n’avais pas provoqué, que je n’avais pas choisi ni même prémédité », a-t-elle affirmé. « J’ai même reçu des menaces, et c’est une chose à laquelle on ne s’habitue jamais (…). Le fait de devoir lui répéter encore et encore me fait aussi beaucoup de mal. Mais je sais que je devais le libérer d’une manière ou d’une autre. J’y travaille toujours, avec l’aide de mon psychologue », a-t-elle poursuivi.
“Pour moi, la santé mentale est aussi importante que les loisirs quotidiens, comme les heures que je dois dormir pour pouvoir aller sur le terrain. Grâce à elle, je me sens forte, je ne suis pas abattue et je ne pense pas à ne plus vouloir jouer au football. Je n’ai pas perdu mon ambition”, a ajouté la championne du monde dans des propos cités par Desporto AO Minuto.