Après le départ de Rigobert Song de son poste de sélectionneur des Lions Indomptables du Cameroun, tous les regards sont désormais tournés vers Samuel Eto’o, l’omniprésent président de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) souvent accusé de s’ingérer dans le domaine technique qui ne fait partie de ses prérogatives.
Voir Samuel Eto’o vêtu de la même tenue que les joueurs ou des membres de l’encadrement technique a été fréquent durant les deux années de Rigobert Song à la tête de l’équipe nationale camerounaise. Une descente systématique sur le terrain et des appels téléphoniques le long des rencontres ont souvent valu des critiques acerbes au président de la Fecafoot.
#LGB 🔴 : Samuel Eto'o 🇨🇲 est-il un président de Fédération trop présent ? pic.twitter.com/j3icutm99m
— CANAL+ SPORT Afrique (@cplussportafr) February 29, 2024
Jeudi soir dans son émission “Les Grandes Bouches”, Canal+ a évoqué le départ de Rigobert Song avec une lucarne sur la part de responsabilité de Samuel Eto’o sur les résultats piteux de ce dernier à la tête des Lions Indomptables. Sur ce sujet, Mamadou Niang, ancien attaquant sénégalais (19 buts en 59 sélections) n’a pas du tout ménagé Eto’o. « La CAN 2023 ? Un échec de Rigobert Song mais aussi un échec de Samuel Eto’o Fils […] Parce qu’il a une présence qui est assez pesante sur la sélection, sur l’équipe nationale. Quand on voit un entraineur qui essaie de coacher son équipe et le président de la Fecafoot qui fait une éruption dans les vestiaires pour donner des consignes…Il faut qu’il arrive à couper le cordon », a lancé l’ancien Marseillais.
En clair, si Samuel Eto’o veut de meilleurs résultats, il devra laisser le prochain sélectionneur travailler librement pour atteindre ses objectifs d’autant plus que son propre mandat expire en 2025, la même année que la prochaine CAN au Maroc où le Cameroun, deuxième nation la plus titrée du continent (5 sacres) sera encore naturellement attendu parmi les favoris. Un statut qu’il peine à assumer depuis son dernier titre en 2017.