L’ancien joueur du Barça et du Real Madrid, Michael Laudrup a analysé dans une interview pour AS le Clasico de ce dimanche au Camp Nou et la situation actuelle des deux équipes. Âgé de 58 ans, Michael Laudrup est une légende dans son pays le Danemark, où il a été désigné meilleur sportif des 100 dernières années, ainsi qu’en Espagne et dans le football européen. À l’occasion du Clasico de ce dimanche au Camp Nou, il a évoqué toute l’actualité du Barça et du Real Madrid, pour lesquels il a joué plus de 300 matchs.
Aujourd’hui consultant pour la chaîne danoise TV3, Laudrup suit de près la situation de ces deux clubs. Le Clásico de ce dimanche au Camp Nou pourrait pratiquement sceller le titre de champion du Barça ou replacer Madrid dans la course au titre. Invité à désigner le meilleur pour ce Clasico, la légende danoise a préféré joue à la carte de l’équilibre.
“Les deux équipes arrivent très bien. Le Barça, parce qu’il est sur une excellente lancée en Liga en termes de chiffres, et parce qu’il a battu Madrid en Supercoupe d’Espagne et en demi-finale aller de la Coupe d’Espagne. Les Madrilènes se sentent forts, après avoir éliminé Liverpool, et ils se rendront au Camp Nou en sachant qu’un coup dur pourrait leur donner des ailes, déprimer le Barça et les replacer dans la course à la Liga. Le match s’annonce passionnant.”
Évoquant les quarts et demi-finales de la Ligue des champions, Laudrup l’ancien attaquant a porté en triomphe le Real Madrid et a loué ce qui fait sa force dans cette compétition :
“Chelsea continuera à faire des cauchemars à propos de Madrid. Je pense qu’ils sont à nouveau favoris, même si Chelsea se débrouille bien, en éliminant une bonne équipe comme Dortmund. Le match City-Bayern s’annonce très difficile et très agréable à regarder.”
Il poursuit en pensant que les Merengue sont une fois encore favoris pour remporter la Coupe aux grandes oreilles : “Sans aucun doute, tout comme le Bayern, même s’il est possible qu’ils se rencontrent en demi-finale. Car il est vrai que cette année, Manchester City a le facteur différentiel de Haaland, mais jusqu’à présent, ils n’ont pas montré qu’ils pouvaient gagner la Ligue des champions, et cela leur pèse. Ce qui différencie Madrid des autres, c’est qu’ils ne paniquent jamais. Une autre équipe, avec les trois miracles de l’année dernière, contre le PSG, Chelsea et surtout City, et cette année au match aller à Anfield, avec 2-0 à la 15e minute, et plus encore avec le deuxième but de Liverpool, aurait été en état de choc, mais les Madrilènes continuent comme si de rien n’était, en croyant en eux. La compétitivité dont ils font preuve est inscrite dans leur ADN, dans leur culture de club.”