Après 20 ans au plus haut-niveau, une figure emblématique de Ligue 1 s’en va. Il s’agit de Jérémy Morel. Libre depuis la fin de son contrat l’été dernier à Lorient, l’arrière droit a annoncé la fin de sa longue carrière, ce mardi. Mais cette riche carrière ne s’est pas terminé comme l’aurait voulu l’homme de 38 ans.
C’est au cours d’une interview à l’Equipe que Jérémy Morel a annoncé sa retraite, ce mardi. Le défenseur, natif de Lorient, boucle la boucle au niveau professionnel en disputant plus de 600 matchs (589 en club, 13 avec la sélection de Madagascar) sous les couleurs de Lorient (2002-2011), Marseille (2011-2015), Lyon (2015-2019) et Rennes (2019-2020). Il était de retour dans son club formateur Lorient en 2020 jusqu’à la fin de son contrat l’été dernier.
“J’ai 38 ans, mon contrat dans mon club formateur s’est terminé et je prends la décision d’arrêter, donc il y a un peu de cela, oui. Je garde malgré tout une petite pointe d’amertume, non pas d’avoir quitté Lorient, mais que personne n’ait eu le courage de m’annoncer que je ne serais pas reconduit. C’était pourtant simple comme un coup de fil,”, confie t-il dans L’Equipe.
« Peut-être à mon tour de transmettre maintenant »
Jérémy Morel a décidé d'arrêter sa carrière, à 38 ans, après vingt saisons en pro, plus de 600 matches et des passages à l'OM et l'OL notamment. Le défenseur raconte sa décision https://t.co/6GuselwKx5 pic.twitter.com/fiSlxUlxWI
— L'ÉQUIPE (@lequipe) September 27, 2022
“Je crois avoir repoussé mes limites”
Dans le club du vieux-port, Morela a remporté ses deux titres en carrière : le trophée des champions en 2011 et la Coupe de la Ligue en 2012. Il y a aussi découvert la Ligue des champions et la Ligue Europa, deux compétitions qu’il a également disputées avec Lyon lors de ses quatre saisons dans le Rhône.
“Le foot m’a apporté énormément de choses sportivement, bien sûr, mais aussi humainement. Parfois, je me suis découvert des qualités insoupçonnées comme cette première saison à Marseille où j’ai été très critiqué. Je savais déjà que j’étais costaud dans la tête mais je crois avoir repoussé mes limites, cette année-là. Ce que j’ai retenu dans ce milieu-là, c’est que si tu n’es pas prêt à te faire mal, à prendre des coups, alors tu ne progresseras pas.”
“Ce qui est le plus gratifiant, c’est d’avoir réussi à m’imposer à chaque fois, de m’être fait une place, alors qu’on ne me voyait jamais gagnant au départ”, conclut-il.