Après la victoire du club stambouliote, Fenerbahçe, des affrontements violents ont éclaté sur le terrain à la fin du match contre Trabzonspor. Une situation qui marque ainsi de nouveaux incidents d’une extrême violence dans le football turc.
Le football turc n’est toujours pas arrivé à mettre fin aux actes de violences auxquels on assiste à l’issue des matchs. L’année passée c’était le président d’un club qui est monté sur le terrain pour frapper un arbitre. Cette fois-ci c’est à ce dimanche 17 mars 2024, c’est plutôt une bagarre générale. Après que Trabzonspor a perdu 3-2, des supporters ont envahi le terrain, tandis que les joueurs de Fenerbahçe célébraient leur victoire. Des images montrent un supporter local s’approcher des joueurs adverses, provoquant une réaction violente de plusieurs membres de l’équipe stambouliote qui se sont dirigés vers lui pour le frapper.
Des images ont montré des échanges de coups de poing, un supporter menaçant un joueur avec un drapeau de coin, le gardien de but de Fenerbahçe Livakovic recevant un coup de poing au visage et Batshuayi donnant un coup de pied à un supporter, entre autres. Le ministre turc de l’intérieur, Ali Yerlikaya, a déjà condamné les incidents et annoncé l’ouverture d’une enquête pour identifier les supporters : “Il n’est en aucun cas acceptable que des violences se produisent sur les terrains de football”, a-t-il écrit sur le réseau social X. Dénonçant elle aussi des événements “inacceptables”, la Fédération turque de football (TFF) a affirmé dans un communiqué que “les sanctions pénales nécessaires seraient imposées aux responsables de ces incidents”.
Şu takıma bakar mısınız Nijeryalısı ayrı Bosnalı ayrı Hırvat’ı ayrı sahipleniyor oelarına karşı mücadele ediyorlar iyi ki #Fenerbahce
— Cihat Koşmat (@Kosmat_Cihat) March 18, 2024
L’instance dirigeante du football mondial, la FIFA, a condamnée cette énième scène de violence survenue en Turquie : “La violence observée après le match de Süper Lig turque entre Trabzonspor et Fenerbahçe est absolument inacceptable sur le terrain ou en dehors, elle n’a pas sa place dans notre sport ou notre société”, a déclaré Gianni Infantino, Président de la FIFA, dans un communiqué.