Le président de la Liga, Javier Tebas, prépare une révolution digne de ce nom au championnat. Objectif, redorer le blason économique du championnat espagnol afin qu’il puisse retrouver sa valeur datant. En vrai, l’Espagne souffre d’une crise économique sans pareil et certains clubs étaient proche de la faillite à l’instar du FC Barcelone.
Le président de la Liga vise un troisième mandat. Et pour connaître un succès lors des élections qui s’annoncent, il a dévoilé son plan pour guérir le football espagnol. «Je pense que (si j’étais joueur, ndlr) je demanderais aux clubs de tenir les engagements qu’ils ont signés. Pour moi, c’est sacré. Que ce soient les mauvais engagements ou non, s’ils ont été signés, ils doivent être tenus», a alors affirmé le dirigeant de 60 ans en présentant son nouveau projet dans un entretien pour le média espagnol Club del Deportista.
Il a poursuivi, lui dont le mandat expire dans deux ans, que : «Le contrôle économique donne de la stabilité et de la pérennité au football. On sort d’une période difficile de 12 ou 13 ans, avec des clubs en faillite, des non-paiements aux joueurs et à l’Agence de Contrôle des Impôts. Les clubs ont grandi, l’industrie du football est pérenne et des centaines de milliers d’emplois sont maintenus», a décrit Tebas qui place les finances au centre de sa révolution.
Aussi, Tebas a toujours milité pour que les demandes des clubs, à travers certains amendements, soient incluses dans la loi du sport afin de garantir une sécurité juridique pour les équipes, les dirigeants et les joueurs : «Il faut avoir un équilibre. Quand on a passé tant d’années, on se rend compte que c’est ce qu’il faut faire. Mais pour moi, il est important que les chiffres soient toujours exacts. Il est préférable que le spectacle baisse quelque peu si les chiffres restent toujours être corrects. Le premier est quelque peu transitoire, la stabilité économique ne l’est pas», a expliqué le natif de San José au Costa Rica.
«LaLiga parle de durabilité depuis 2013 de manière claire. Jusqu’en 2020, je n’ai entendu aucun des clubs de Super League élever la voix. Je ne pense pas que Barcelone soit un exemple de viabilité financière. Madrid est la seule à pouvoir en donner l’exemple», a-t-il déclaré avant d’aborder le prix des billets dans les stades. «Aujourd’hui, vous avez accès au football non seulement via les stades mais les abonnements sont courants et vraiment pas chers. Si vous regardez les revenus des clubs, vous voyez que le prix des abonnements a diminué malgré le fait que les gens vont plus dans les stades. Le problème en Espagne, c’est quand le Real Madrid ou Barcelone jouent à l’extérieur, cela fait grimper les prix, et le fan occasionnel trouve qu’il est cher d’y assister», s’est défendu le patron de l’instance espagnole comme l’a rapporté Footmercato.