Pour la première fois depuis la Coupe du monde 2022 au Qatar, Samuel Eto’o, le président de la Fecafoot s’est prononcé sur la suspension d’André Onana et posé la condition unique pour son retour en sélection avec les Lion Indomptables.
Le patron de la Fédération camerounaise de football était resté silencieux jusqu’ici face à cette affaire qui a secoué le monde du foot en pleine Coupe du monde. Alors que le Cameroun sortait d’une défaite 2-1 contre la Suisse et devait gagner pour se relancer contre la Suisse, Rigobert Song a pris la grosse décision de laisser André Onana sur le banc pour Davies Epassy. Avant que les révélations de leur altercation ne fuite dans la presse.
Un peu plus tôt cette semaine, le capitaine de la sélection Vincent Aboubakar s’est exprimé sur le sujet. Et s’il a condamné l’attitude de son jeune coéquipier, l’attaquant de Besiktas a quand-même souhaiter qu’il revienne avec les Lions. Un retour sur lequel Samuel Eto’o s’est penché ce samedi et il a été plutôt clair.
«J’aurais aime vous dire que notre participation a la Coupe du monde s’est déroulée sans anicroche. Mais les choses ne sont pas si simples. Il ne vous a pas échappe qu’un malentendu a perturbe l’équilibre de notre sélection. Ce malentendu, qui impliquait notre gardien de buts André Onana aurait pu, que dis-je, aurais du rester dans le secret de la vie de groupe. Qu’un joueur ait une attitude et des propos qui dépassent sa pensée, cela peut arriver. Cela arrive même tous les jours. Il peut aussi arriver que ce jeune soit sanctionné par le patron de l’équipe, qui est le manageur-sélectionneur. C’est ainsi que ça se passe dans un vestiaire”, a d’abord commencé Eto’o lors de l’Assemblée Générale de la Fédération ce samedi dans des propos relayés par CFOOT.
“…Au bout du compte, le retour d’André Onana au sein de l’équipe nationale dépend du Manager- Sélectionneur. C’est lui et lui seul qui décide de la sélection des joueurs comme le préconise le décret du chef de l’Etat qui réorganise le fonctionnement de l’équipe nationale de football”, a-t-il ajouté. Le dernier mot revient donc à Rigobert Song à quelques jours de la trêve internationale.