Alors que le monde est excité et est dans une attente incommensurable à l’idée de suivre le Clasico le week-end prochain, Toni Kroos, le milieu de terrain du Real Madrid, ne voit pas l’impact fougueux de cette rencontre sur l’issu de la saison.
En attendant le Clasico, les spéculations vont bon train sur les contours et pourtours de cette opposition fort attirante. Et, Toni Kroos n’a pas voulu être du reste et a évoqué cette affiche lors de son rendez-vous hebdomadaire avec son frère Felix pour enregistrer un nouvel épisode du podcast “Einfach mal luppen“. Au cours de cette entrevue, l’allemand a fait une déclaration plutôt hallucinante. Comme quoi, le Clasico ne l’excite pas autant que la ferveur qu’il y a autour du match. Prévu pour ce samedi prochain à Montjuïc, le Real Madrid, leader du championnat espagnol, aura forcément à cœur de maintenir le cap en s’offrant son éternel rival. Toutefois, un résultat contraire n’aura pas grande incidence selon le milieu de terrain allemand.
« Vous voulez que je vous dise que le match face au Barça sera décisif pour le championnat ? Eh bien, non ! C’est un match important en termes de classement, mais d’une certaine manière, il est aussi clé parce ce match est comme ça. Nous y allons pour gagner. Si nous gagnons, nous aurons quatre points d’avance sur Barcelone, ce qui ne veut rien dire. Et si nous perdons, nous aurons deux points de retard sur Barcelone, ce qui ne veut rien dire non plus. Mais il est clair que nous voulons gagner. Le Clasico reste le Clasico », a souligné Toni Kroos. Le joueur Merengue a également évoqué les retrouvailles avec Sergio Ramos lors du match contre Séville, l’accrochage de l’Espagnol avec Antonio Rüdiger.
Forte tension entre Ramos et Rudiger
Alors que, lors de la dernière rencontre du Real Madrid en championnat face à Séville soldée par un match nul un but partout, Sergi Ramos et Antonio Rudiger ont failli finir avec les points. « J’étais un peu loin de lui en raison de ma position. À la fin, il y a eu ce petit accroc, où je lui ai suggéré de calmer ses potes. Ça a marché, sauf avec les supporters, mais ça c’est une autre histoire. Sur le terrain, les choses se sont vite calmées. Ensuite, nous nous sommes vus dans le vestiaire, c’était sympa. A Madrid, nous avons connu le succès ensemble pendant de nombreuses années. J’ai dit à plusieurs reprises qu’il était l’un des meilleurs défenseurs centraux et capitaines de tous les temps», raconte Kroos.
Et de conclure que : « Ça a chauffé. Quant à Antonio, je dois dire chapeau. Il était sous la menace d’une suspension et le Clasico était le week-end suivant, ce qui signifie qu’à ce moment-là, il n’avait pas le droit à l’erreur. C’est sans doute ce qui l’a un peu freiné. Sinon, cela aurait été encore plus amusant ».