Au Bernabéu, ils étaient satisfaits, mais avec une certaine prudence, après avoir appris qu’ils étaient tirés au sort contre Benfica. Cependant, au tirage de la boule suivante, le pire était déjà en vue. Le tirage au sort a été répété et ils ont dû danser avec le plus “laid”, avec le PSG, l’un des crocodiles apparus dans le tirage 2.
La réaction de Butragueño peut être comprise comme le discours officiel du Real Madrid. Il y a eu des problèmes avec l’UEFA, il y a eu un combat, mais rien n’a été réalisé. Deux heures de discussion (très intense), mais qui ne se sont pas concrétisées. Les hauts responsables de l’instance européenne l’ont emporté et ont ordonné que le tirage au sort soit refait. Madrid est passé de Benfica au PSG.
Ancelotti suivra la ligne de Butragueno
“C’était surprenant, regrettable et très difficile à comprendre“. Cette phrase sera la seule voie de recours visible du Real Madrid. Ancelotti aura une conférence de presse intense samedi prochain, mais l’entraîneur a déjà planifié sa stratégie.
Il sera interrogé sur le vol subi à Nyon. Cependant, l’homme de Reggiolo, avec intelligence, tentera d’esquiver toutes les questions. Il reste encore quelques jours et l’ambiance sera chaude, mais l’Italien, homme de football comme peu d’autres, n’a pas l’intention de dire un mot plus fort que l’autre. L’objectif est Cadix et ensuite une visite à l’Athletic Club de San Mames. Une étape à la fois. Le PSG viendra…
Carlo ne marchera sur aucune flaque d’eau et suivra les instructions de Butragueño dans son discours institutionnel. Il n’a pas l’intention de polémiquer, au-delà de ce qui a été dit, et il veut que le vestiaire soit libre de toute distraction.
C’est le discours convenu qu’il tiendra à un niveau officiel, de l’extérieur. Intérieurement, il est tout aussi indigné que le club et les joueurs. Cependant, l’intention n’est pas de donner une sensation externe d’anxiété, d’injustice ou de vol, fondamentalement pour ne pas détourner l’attention et envoyer un message de peur à propos de la double confrontation avec le PSG.
Le Real Madrid reste le roi de l’Europe, avec 13 Ligues des champions à son actif, et ce sont ceux du Parc des Princes qui devraient avoir peur. À Madrid, il y a le calme avant la tempête… mais surtout la confiance.