Deux mois après son transfert à Al-Arabi, au Qatar qui est également propriétaire du Paris Saint-Germain, l’opération Marco Verratti continue de faire parler dans la presse européenne et le dernier à s’exprimer dessus n’est pas un défenseur de la langue de bois.
Des transferts entre l’Arabie Saoudite et Newcastle et entre le PSG et le Qatar. Le foot business a atteint son niveau le plus élevé malgré le fair-play financier. D’ailleurs, cette règle adoptée par l’UEFA en mai 2010 est loin d’être appliquée à même échelle à tous les clubs et cela fait évidemment des jaloux. Et pas que. Des présidents de Ligues comme celui de la Liga, Javier Tebas estime que les règles du jeu sont faussés.
𝐉𝐚𝐯𝐢𝐞𝐫 𝐓𝐞𝐛𝐚𝐬, President @LaLiga: "The football experience in the future will be completely different, the federations will have to lead through this change. Clubs that support the Super League are totally wrong" #SFS23 pic.twitter.com/quZ13lrfEq
— Social Football Summit (@SF_Summit) November 21, 2023
« Il y a des opérations en Europe qui ne sont pas claires. Cet été, Verratti a été transféré pour 40 millions d’euros à un club du Qatar qui a 25.000 spectateurs. Il y a des indices qui nous font penser qu’il faut sauver le fair play financier, il faut éviter certaines situations », a souhaité le patron du championnat espagnol lors du Social Football Summit qui prend fin (elle a débuté mardi) ce mercredi au Stade Olympique de Rome.
Il n’a pas oublié de glisser un nouveau tacle aux clubs qui tiennent toujours à l’organisation de la Super League. « L’expérience du football à l’avenir sera complètement différente, les fédérations devront prendre les devants dans ce changement. Les clubs qui soutiennent la Super League ont totalement tort », a-t-il souligné. Sur ce point, lui et Nasser Al-Khelaifi seront au moins d’accord.