Fautif mercredi soir à la fin de Leipzig-PSG (2-2), Presnel Kimpembe a provoqué son troisième penalty avec Paris en Ligue des champions. Aucun autre joueur du club de la capitale n’a fait pire, du moins à l’époque moderne.
C’est devenu une habitude pour les supporters parisiens. Mercredi soir, alors qu’il s’apprêtait à s’imposer sur le terrain de Leipzig en Ligue des champions, le PSG a craqué dans les derniers instants, concédant l’égalisation sur penalty (2-2). Un penalty provoqué… par Presnel Kimpembe, encore.
Après la main (contestable) contre Manchester Untied en mars 2019, après la main contre Leipzig (déjà) en novembre 2020, c’est la troisième fois que le rugueux défenseur parisien se retrouve impliqué dans une situation du genre en Ligue des champions. Comme le rapporte Opta, aucun joueur du club de la capitale n’a fait pire, au moins depuis deux décennies.
Un début de saison à oublier pour le champion du monde français
Thiago Silva a lui aussi provoqué trois penalties en C1 avec le maillot parisien. Mais il a commis ces trois fautes en 60 matchs. Là où « Presko », mercredi soir, ne disputait « que » son 37e match européen avec le PSG. Et celui-ci a été relativement compliqué.
En partie fautif sur l’ouverture du score de Christopher Nkunku (8e), même si Danilo Pereira est davantage responsable que lui, l’international français (26 ans) a souffert face à la vivacité de l’attaque allemande, il a joué à contretemps, et s’est illustré par quelques interventions très limites. Son double découpage de la 32e minute aurait ainsi pu lui valoir plus qu’un simple carton jaune. Et la deuxième biscotte aurait pu tomber sur cette dernière faute sur Nkunku (90e), synonyme de penalty et de but.
En difficulté depuis le début de la saison, Kimpembe affiche d’ailleurs, comme le souligne franceinfo, les plus mauvaises stats de sa carrière dans plusieurs domaines: en termes de ballons récupérés (4,3 par 90 minutes), de duels aériens remportés (1 par 90 minutes) et en pourcentage de titularisations conclues sans encaisser de but (18,8%). Sachant qu’à côté de lui, le capitaine Marquinhos joue toujours aussi propre, la comparaison est douloureuse…