Jérôme Rothen ne peut pas s’empêcher de répondre à Gianluigi Buffon. L’ancien portier de la Squadra Azzurra avait révélé les problèmes qu’il a rencontré lors de son aventure parisienne.
Le champion du monde 2006, aujourd’hui à la retraite, est revenu sur son aventure au PSG et sur les limites du club de la capitale en Ligue des champions. Le constat est sévère. “À la Juve, je pensais que nous étions les meilleurs du monde, puis j’ai vu tous ces joueurs ensemble à Paris: Neymar, Mbappé, Verratti ou encore Marquinhos et Thiago Silva, avait expliqué le champion du monde 2006 sur la chaîne YouTube BSMT.
“Si nous les avions transféré à Turin, on aurait gagné quatre fois la Ligue des champions d’affilée (…) A chaque fois, je me demandais: ‘Comment se fait-il qu’ils ne gagnent pas la Ligue des champions là-bas?’ Je me disais que c’était incompréhensible et puis en vivant toute l’année sur place, j’ai compris pourquoi…”, a révélé le gardien italien, qui n’a pas laissé un grand souvenir à Paris après une année franchement moyenne.
La grosse colère de Jérôme Rothen envers Gianluigi Buffon
Mercredi soir, dans l’émission Rothen s’enflamme sur RMC, le consultant français, a critiqué les propos de Gianluigi Buffon. “Je trouve que c’est récurrent de la part des anciennes légendes. (…) Il est arrivé là parce que la soupe est bonne, et qu’il y avait une politique de stars qui faisait que si vous aviez un nom, que vous ayez 35, 36 ou 37 ans, le PSG vous accueillait à bras ouverts. Mais quand on vous donne tant, le moindre respect à avoir, c’est d’essayer d’améliorer les choses. Je veux bien écouter ce qu’il a dit, mais son passage est catastrophique et j’aurais aimé qu’il le dise! Qu’il nous donne l’explication de l’échec sportif, c’est le seul à le savoir”.
Il a poursuivi : “Sur le moment, il aurait dû l’expliquer : ‘On avait des stars, mais ça ne parlait pas assez la même langue dans le vestiaire, il y avait des clans, tout le monde était focalisé sur sa personne, sur le contrat de chacun et pas sur l’objectif du slogan ‘Rêvons plus grand’.’ Eux, ils n’avaient pas envie de rêver plus grand, mais de rêver plus riche. Ils les ont pris les billets, pas de soucis, mais je ne suis pas jaloux, tant mieux pour eux”.