La défaite du Paris Saint-Germain face à Lens dimanche dernier continue de faire parler avec un Sergio Ramos pris pour cible par presque tous les observateurs. Et pour cause, la défense parisienne était aux abonnés absents. Et, les errances de l’espagnol ont coûté cher à son équipe.
Alors qu’il a quitté le Real Madrid, contre toute attente pour atterrir au PSG où il a signé un contrat de deux saisons, Sergio Ramos n’a pas retrouvé sont meilleur niveau jusqu’à présent. Entre blessure et autres, Di Meco n’a pas manqué de dézingué l’ex capitaine Merengue. “On a tous un prime dans notre carrière et on a aussi le crépuscule, une fin de carrière plus ou moins brillante, plus ou moins visible. Je faisais partie de ceux qui étaient enthousiastes de voir Sergio Ramos arriver au PSG“, a débuté le consultant de RMC Sport.
Au micro de Rothen s’enflamme, il a poursuivi que : “Je pensais que ce garçon-là pouvait être le chaînon manquant de par son expérience, sa grinta, sa gagne, estime l’ancien défenseur marseillais. Ce mec a tout gagné. (…) Je pensais que ses blessures du Real seraient résorbées, qu’il pourrait jouer régulièrement. Le gros problème qu’il y a, c’est que quand je le vois souffrir comme il souffre sur les terrains, c’est-à-dire sur les gestes défensifs là où il excellait, pour se retourner, anticiper… Le match contre Lens, de le voir comme ça, c’est une souffrance“.
🗣💬"Le voir comme ça contre Lens, c'est une souffrance. Quand tu as les ailes qui commencent à toucher la piste, ça se voit. Il est au bout, ça me fait de la peine"
Di Meco salue l'immense carrière de Sergio Ramos mais estime que le défenseur espagnol a acté son crépuscule. pic.twitter.com/IaqvNLDZ6Z
— Rothen s'enflamme (@Rothensenflamme) January 4, 2023
Toutefois, l’ex joueur de l’équipe de France affirme que, cela ne met pas en péril la grande carrière de l’espagnol de 35 ans. “Cela n’enlève rien à ce joueur qui est immense, qui restera surement un des plus grands défenseurs de l’histoire, tempère-t-il. Mais on a tous une fin. Quand derrière, tu commences à avoir les ailes qui touchent la piste, ça se voit. Ça se voit beaucoup, tu as du mal à accélérer, le mec te prend trois mètres, tu as du mal à te retourner. On l’a tous vécu“.
Il va conclure en taclant un temps soit peu, le système défensif de Christophe Galtier. “C’est terrible. C’est l’image que j’ai sur ce début de saison où il joue beaucoup, où on a même mis un système pour lui au départ à trois défenseurs, note-t-il. Dans une défense à quatre, je pense que c’est presque suicidaire de le mettre. Il faut toujours prendre des guillemets avec ces garçons là parce qu’ils sont capables de se sublimer dans les gros matchs, mais sur du one shot“, a-t-il déclaré.
“Quand je le vois en difficulté comme il l’est, avec ce qu’il a fait dans sa carrière et le joueur que c’est, ça me fait de la peine et on sent qu’il est au bout, conclut Di Meco. Ça n’enlèvera pas sa carrière. Il fera peut-être encore d’ici la fin de saison des bons matchs mais est-ce que tu peux miser sur lui dans l’avenir pour aller chercher un gros titre? J’ai un gros doute. Ce n’est pas ce que je vois ces derniers temps de lui”.