L’international français va quitter le Milan AC pour les Los Angeles Galaxy à l’issue de la saison. À 37 ans, c’est le moment choisi par l’ancien Montpellierain pour quitter le vieux continent. Il est revenu sur les motivations derrière pour la fin de sa carrière.
C’était dans les tuyaux depuis quelques semaines et c’est désormais officiel. La signature du contrat de Giroud a été annoncée hier. L’attaquant va jouer ses derniers matchs pour les lombards. Il rejoindra par la suite l’équipe de France pour l’un des derniers grands objectifs de sa carrière. L’Euro qui va se dérouler en Allemagne. En MLS aux États-Unis, le natif de Chambéry va retrouver un vieil ami, Hugo Lloris. L’ex-capitaine et gardien de l’équipe de France a posé ses valises à Los Angeles l’hiver dernier.
Un choix de vie
Terminer sa carrière en Amérique a toujours été le souhait du français. Après une carrière bien remplie en Europe, les objectifs du joueur ne sont plus que sur le plan sportif. Olivier Giroud pense à présent à son bien-être, sa famille. Jouer sur un nouveau continent est le bon compris entre son envie de vivre de nouvelles expériences, découvrir de nouvelles cultures et l’équilibre familial. C’est ce qui ressort de ses explications au micro de Canal-Sport. En plus, la présence de son ancien coéquipiers Hugo Lloris à Los Angeles a fini de le convaincre.
« J’ai toujours souhaité finir ma carrière là-bas, et aussi d’un point de vue familial, pour l’expérience de vie, la chance de découvrir un pays un peu lointain, une autre culture, un autre pays anglophone aussi, pour tous mes enfants qui sont nés à Londres. (…) Hugo, mon pote, c’est une belle histoire de se retrouver là-bas, il m’a parlé de la vie à Los Angeles, il m’a parlé du club, des fans et aussi des personnes qui travaillent au club, et notamment John (Thorrington), le directeur », a justifié l’ancien joueur d’Arsenal.
Olivier Giroud part en ayant dans son palmarès une Ligue 1 avec Montpellier en 2011-2012. Saison durant laquelle il finit meilleur buteur. Il a également un titre en Série A avec l’AC Milan en 2021-2022. Sur la scène européenne, il remporté avec Chelsea l’Europa League en 2018-2019 en finissant meilleur buteur. Toujours avec les Blues, il remporte la Ligue des Champions en 2020-2021.
Son départ aux USA pourrait aussi signifier la fin de sa carrière en équipe nationale après l’Euro. Avec les bleus, il aura remporté la Coupe du monde 2018. Il est aussi finaliste de l’Euro 2016 et de la Coupe du monde 2022. Il est aussi accessoirement le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe nationale. Le parcours admirable d’un joueur qui a dû faire ses preuves en Ligue 2 et qui n’était pas attendu à ce niveau.
Les USA redeviennent attrayants
Force est de constater que ces dernières années, les États-Unis deviennent une destination de plus en plus prisée par les footballeurs. Trois tendances se dégageant au niveau des footballeurs au moment de choisir le pays où il allait finir leur carrière. Il y l’option asiatique avec des pays comme le Qatar, la Chine dans les années 2010 puis plus récemment l’Arabie Saoudite avec l’arrivée de Cristiano Ronaldo. Les observateurs du football jugent que ces choix sont faits pour un intérêt finacier.
Il y a ensuite l’option l’Amérique latine pour la forte ferveur et la culture qu’il y a là-bas. C’est ce qui justifie le choix de joueurs français comme Dimitri Payet qui joue au Brésil au Vasco de Gama. André-Pierre Gignac a mis un gros coup de projecteur sur le football mexicain de club depuis son arrivée chez les Tigres de Monterrey. Il sera rejoint par d’autres joueurs français comme Andy Delort et Florian Thauvin.
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La troisième option qu’on retrouve plus chez les joueurs sud-américains, c’est terminer sa carrière dans son club formateur. Mais durant un moment, il était difficile de mettre les États-Unis dans une de ces catégories. On avait au début tendance à les mettre dans la première avec l’arrivée de David Beckham aux Los Angeles Galaxy au début des années 2010. Ensuite, des stars comme Gonzalo Higuain, Frank Lampard ou encore Zlatan Ibrahimovic ont suivi.
Cependant, ce sont plus des joueurs moyens en Europe comme Carlos Cela et Dennis Bouanga qui ont vraiment animé le championnat. Ce qui a un peu réduit la hype. De plus, les clubs de MLS ne proposent pas des salaires qui rivalisent vraiment avec ceux d’Arabie Saoudite. Mais il semble y avoir un second souffle. Malgré la culture foot toujours limitée aux USA, la MLS s’est mieux structurée. L’élément décisif est surtout l’arrivée de Lionel Messi à l’Inter Miami.