Le bonheur va dans différentes directions et, au Real Madrid, il n’y a que des sourires pour le moment. La formation madrilène est en tête de la Liga et s’est déjà qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Cependant, Carlo Ancelotti ne veut pas céder à l’euphorie et compte maintenir ses joueurs concernés.
Le Real Madrid a poursuivi le bon sentiment qu’ils ont montré dans le Clasico avec une victoire franche à Elche. Ils abordent le choc face au FC Séville au Santiago Bernabéu avec beaucoup de confiance en eux. Les Merengues par le biais de leur entraîneur, cependant, ne se sentent pas invincibles.
“N’importe quelle équipe peut nous battre. Nous ne nous sentons pas invincibles. Dans toute l’histoire, il n’y a jamais eu d’équipe invincible. N’importe quelle équipe peut nous battre. Le football, c’est la qualité, mais aussi l’engagement et l’attitude. Tout peut déterminer un match”, a déclaré l’entraîneur italien en conférence de presse et relayé par Sport.
Par ailleurs, il a prévenu ses joueurs : “le moment de la difficulté viendra et nous devrons être prêts à le surmonter. Il viendra à coup sûr, je n’en doute pas. Je ne sais pas quand cela arrivera, je ne suis pas un magicien, mais nous devrons faire comme l’année dernière et le surmonter”, a-t-il ajouté.
Le tacticien italien qui est satisfait du “calme” et de la “bonne ambiance” qui règnent dans l’environnement madrilène, a profité de cette apparition pour signaler que Thibaut Courtois est déjà rétabli à 100% de ses problèmes de nerf sciatique et pour se montrer optimiste quant à la continuité de Toni Kroos, Carleto a déclaré:
“Je lui ai parlé et il est très calme. Il décidera de son avenir en janvier ou février, après la Coupe du monde. Personnellement, je pense qu’il va continuer parce que je le vois heureux. Il est à un niveau plus élevé que l’année dernière”, a-t-il déclaré, avant de faire également l’éloge de Fede Valverde et de Marco Asensio.
En outre, pour Ancelotti, la Coupe du monde “n’est pas notre ennemi. Si c’est le cas, c’est l’ennemi de tous. Toutes les équipes ont des joueurs qui y joueront”, a-t-il justifié. Enfin, l’entraîneur a souligné la “solidarité” de son équipe lors de la première partie de la compétition :
“Nous sommes une équipe qui s’identifie les uns aux autres, qui se bat. Nous pouvons améliorer beaucoup de choses collectivement, mais au niveau individuel, c’est difficile. Nous devons être reconnaissants à leurs parents pour leur génétique”, a-t-il conclu.