L’attaquant des Eléphants de Côte d’Ivoire, Nicolas Pépé ne cache pas son objectif et celui des siens : gagner la CAN 2024 que le pays organise en janvier et février 2024.
Depuis 2015 et sa dernière victoire face au Ghana, la Côte d’Ivoire enchaîne les échecs en Coupe d’Afrique des Nations. Eliminés en phase de groupe en 2017, en quart de finale deux ans après (2019) par l’Algérie qui finira par gagner la compétition et en huitièmes de finale lors de la dernière CAN au Cameroun contre l’Egypte, les Eléphants ne font plus peur en Afrique.
Après avoir raté deux Coupe du monde de suite (2018 et 2022), la Côte d’Ivoire veut retrouver le bonheur d’un sacre en Coupe d’Afrique des Nations. Et il n’y a pas meilleure occasion que celle de 2024 dont elle est le pays organisateur pour décrocher un troisième sacre après 1992 et 2015. « Il ne faut pas se le cacher, notre objectif est de gagner cette CAN 2023 chez nous, on n’a pas peur de le dire malgré les fortes équipes en Afrique. Les supporters ivoiriens sont particuliers car ils sont très très exigeants », a assumé pour Brut, Nicolas Pépé la veille du match des Eléphants contre la Zambie.
CAN 2023 (Q) : la Zambie écrase la Côte d’Ivoire et décroche son billet ! https://t.co/J89IUyrRZx
— Infos Sport (@infossport21) June 17, 2023
De l’inquiétude après la correction reçue face aux Chipolopolo
Déjà qualifiée en tant que pays hôte, la Côte d’Ivoire était leader de son groupe (H) avant de voyager à Ndola pour affronter la Zambie. Son sélectionneur Jean-Louis Gasset a donc décidé d’accorder une première sélection à Charles Ayayi Folly, gardien de but de l’ASEC Mimosas qui remplaçait le titulaire habituel Badra Ali Sangaré, et Jonathan Bamba, le Lillois qui a finalement décider de représenter la Côte d’Ivoire sur le plan international. Sauf que rien n’a marché pour le technicien français.
S’il n’a pas été aidé par Serge Aurier sur le premier but, Charles Folly lui aussi a commis la maladresse de vouloir garder le ballon dégagé à l’emporte-pièce par le latéral droit de Nottingham Forest, dans ses mains, au lieu de la sortir en corner. Puis fautif sur le but de Patson Daka, le deuxième de la rencontre, par manque de communication avec Eric Bailly même si le défenseur de Manchester United n’est pas lui aussi exempt de tout reproche.
En dehors de quelques frappes généralement non cadrées de Jonathan Bamba et Christian Kouamé (4 tirs cadrés sur 17 tentatives), la Côte d’Ivoire était méconnaissable et a frisé le ridicule ce samedi contre la Zambie. De quoi inquiéter ses supporters à six mois d’une CAN qu’elle compte gagner. Du pain sur la planche pour Gasset et son staff.