Manuel Neuer est au plus mal. Alors qu’il est éloigné des pelouses depuis l’élimination de l’Allemagne en phase de groupes de la dernière Coupe du monde qui a eu lieu au Qatar, le portier bavarois a appris à ses dépens, le licenciement de l’entraîneur des gardiens du Bayern Munich, Toni Tapalovic.
S’il avait été plutôt silencieux depuis que le Bayern Munich a décidé de se séparer de Toni Tapalovic à cause d’un problème en interne avec le coach principal Julian Nagelsmann, Manuel Neuer a finalement brisé le silence en exprimant son mécontentement sur la situation et la décision prise par la direction de son club.
Dans des propos rapportés par The Athletic, Manuel Neuer a déclaré que : « Ce coup m’a frappé extrêmement fort. Les responsables du club me l’ont annoncé, cela sortait de nulle part. Pour Toni aussi. Je n’ai pas du tout compris. Ça m’a vraiment mis KO. Toni a toujours été un joueur d’équipe avec nous, tout le monde l’a vu de cette façon. Il n’a pas travaillé pour moi pendant onze ans et demi, mais pour l’ensemble du groupe de gardiens de but, pour le staff technique et pour le club. Nous étions toujours capables de séparer travail et vie privée. »
Manuel Neuer a ensuite critiqué la décision des dirigeants bavarois : «Pour moi, ça a été un coup dur – alors que j’étais déjà au sol. J’avais l’impression que mon cœur était arraché. C’était la chose la plus brutale que j’ai vécue dans ma carrière. Et j’ai vécu beaucoup de choses. J’ai développé une carapace mais ce qui s’est passé maintenant est à un tout autre niveau. Tout le monde dans notre groupe de gardiens de but a été déchiré en morceaux. Les gens ont éclaté en sanglots. Je pense que cela veut tout dire, déplore Manuel Neuer. Nous, les gardiens de but, sommes une équipe au sein d’une équipe, mais Toni était populaire auprès de toute l’équipe. Non. Cent pour cent non. Toni n’a jamais fait cela, sous aucun entraîneur. Il n’y avait aucune raison que je puisse comprendre. Des choses ont été dites avec lesquelles je ne suis pas d’accord. Rien de ce que j’ai entendu n’aurait exclu la possibilité que les gens se parlent et règlent les choses ».