Rudi Garcia faire preuve d’un optimisme à toutes épreuves. Décrié de partout à Naples après une mauvaise entame de saison, l’entraîneur français ne se laisse pas affecter et garde la tête bien haute.
Arrivé cet été sur le banc des champions d’Italie en titre pour remplacer Luciano Spalletti, Rudi Garcia est encore loin de combler les attentes. En 10 rencontres officielles dirigées depuis l’entame de la saison, le technicien français et ses poulains ont déjà courbé l’échine à trois reprises et chaque fois dans des grands rendez-vous. Mécontents, les supporters du club n’ont pas tardé à réclamer le départ de l’ancien d’Al Nassr. Son autorité est également contesté par une partie de son vestiaire. De même, la presse italienne assure que le Président Aurelio De Laurentiis aurait fixé un ultimatum à Rudi Garcia pour tenter de redresser la situation. Dans la tourmente donc, l’avenir de l’entraîneur de 59 ans ne tiendrait plus qu’à un fil. Mais tout ceci ne semble visiblement pas inquiéter le natif de Nemours.
Rudi Garcia dédramatise la situation
Présent en conférence de presse de veille de match ce vendredi (déplacement vs Hellas Vérone samedi à 13h GMT), Rudi Garcia a tenu à calmer le jeu autour de sa personne et de la situation de l’équipe. « Je suis serein et calme, n’interprétez pas mal mes réponses », a-t-il d’abord expliqué devant la presse. « Il est peu de dire que je n’ai pas apprécié les jours suivant Napoli-Fiorentina, c’est un euphémisme. Il y a eu un manque de respect envers moi. J’ai maintenant compris qui sont mes amis et mes ennemis. J’ai trouvé cela un peu exagéré. J’ai trouvé toute cette histoire beaucoup trop disproportionnée. Je ne suis pas content », poursuit-il.
Garcia : " Je suis calme et je suis serrein. Je dis cela parce que si je donne des réponses avec caractère à vos questions, n'interprétez pas que je suis nerveux.
Dire que je n’ai pas apprécié l’ère post-Fiorentina est un euphémisme. Il y a eu un manque de respect envers moi. Je… pic.twitter.com/SfIEtZECx2— SSC Napoli France (@NapoliCFrance) October 20, 2023
L’entraîneur a ensuite déclaré que contrairement aux informations parues dans la presse, il bénéficie de la confiance et du soutien de ses dirigeants. « Ce qui compte, c’est mon travail avec l’équipe et ma relation avec les dirigeants et le club. J’ai été soutenu, c’est le plus important. Mais comme tout ne s’est pas bien passé, j’en assume la responsabilité, je ne me cache pas. Je suis un peu déçu car je pensais qu’une attitude plus coopérative aurait été meilleure. Maintenant, il faut penser à gagner à Vérone : nous avons trois matches d’affilée, mais le premier reste le plus important », a-t-il conclu. Pour rappel, Naples va devoir relancer en Ligue des champions le 24 octobre face à l’Union Berlin avant de retrouver la Serie A cinq jours plus tard avec un choc contre l’AC Milan.