Avec le départ de Luciano Spaletti de Naples, aussi surprenant soit-il, Rudi Garcia a été nommé à sa place. Le président du Napoli, De Laurentis, a tenu à expliquer son choix.
Après une saison plutôt réussie, le Napoli a renoué avec le Scuduetto après plusieurs années. Et ce, avec une équipe assez reluisante menée de pied de maître part un certain Victor Osimhen qui a porté l’équipe offensivement et a fini meilleur buteur de la Serie A italienne. Le défi sera donc de taille la saison prochaine sans donc Luciano Spaletti, remplacé par Rudi Garcia, l’ex coach de Al Nassr et de l’OM. Pour le président napolitain, Di Laurentis, «sa spontanéité et son immédiateté. Nous avions l’impression de nous connaître depuis longtemps ou, idéalement, de nous être déjà rencontrés. Je me suis retrouvé dans une situation où il n’y avait aucune difficulté. Je n’ai fait que montrer à ses avocats ce qu’ils demandaient», a soutenu l’homme d’affaires de 74 ans.
Et d’enchaîner que : «Avec lui, l’entente a été immédiate et très cordiale. Je suis née le 24 mai, il était encore sous le signe des Gémeaux : comment aurais-je pu me tromper ? J’ai senti que c’était le bon choix. Un nouvel entraîneur, comme Rudi Garcia, sait comment toucher les cordes du violon pour en faire un Stradivarius», a-t-il poursuivi. « Je n’ai pas fait un très long casting, je vous l’ai fait croire pour que vous vous en mettiez plein les yeux. J’ai travaillé pendant trois semaines sur la fête du Scudetto, il s’agissait de rendre la pareille à la ville, qui le méritait, parce que nous estimions que la fête qui avait commencé avec Napoli-Fiorentina n’était pas suffisante. Nous voulions organiser quelque chose qui ait obtenu de bons résultats sur la Rai en termes de partage. Cela nous a beaucoup plu et nous voulons faire encore mieux dans les années à venir. Le 5 juin, j’ai commencé à penser au nouvel entraîneur. Cela m’a pris 11 jours», a-t-il enchaîné.
« J’ai commencé à regarder la carte que je vous avais donnée et j’ai commencé à sélectionner ceux qui jouaient avec succès en 4-3-3. Beaucoup de ceux que j’ai vus jouaient en 4-2-3-1 ou en 3-4-3, certains en 4-4-2. Pour moi, il était essentiel de quitter la configuration actuelle. Je voulais trouver un entraîneur qui avait réussi avec le 4-3-3 : après avoir vu que Rudi avait terminé deux fois deuxième à la Roma et qu’il avait commencé sa première année avec 10 victoires d’affilée, j’ai pensé que ce monsieur ferait l’affaire. Ensuite, j’ai vu qu’avec Lyon, il était passé près de quelque chose d’important en Ligue des champions, et vous savez à quel point je tiens à la Ligue des champions, même si c’est une compétition à laquelle je suis opposé en raison de son organisation. La Ligue des champions est un parterre qui me permet d’accroître la reconnaissance et l’importance de la marque Napoli dans le monde. Ensuite, nous avons toujours joué le rôle de l’innovateur. Vous avez vu que je l’ai également fait avec le sponsor technique. Nous essayons de changer ce football, mais ce n’est pas facile : il faudrait changer le cerveau de trop de gens», a-t-il conclu.