La Coupe du monde 2022 n’est plus qu’une question de jours. Et avant celle-ci, le sélectionneur de la Belgique a fait part de ses réels ambitions avec son équipe.
Longtemps classée première nation au classement FIFA, la Belgique et sa génération dorée n’a jamais réussi à remporter un trophée. Et encore une fois, elle sera attendue au Qatar. “Je ne sais pas si nous étions favoris avant… Le groupe est mature et conscient des attentes générées en Belgique. Quand on va à la Coupe du monde, il y a huit équipes qui peuvent la gagner : les quatre demi-finalistes européens en 2018, plus l’Espagne, plus l’Allemagne, et plus les deux Sud-Américains : l’Argentine et le Brésil. Parmi ces sélections, il est très craintif de choisir un favori plutôt qu’un autre“, a d’abord annoncé le sélectionneur belge à propos des favoris de cette édition dans une interview accordée au quotidien espagnol AS.
En suite, il a évoqué le besoin d’un titre pour la Belgique. “L’équipe a participé à des tournois récents, elle a été là où elle devrait être. Toujours dans la Ligue des Nations, nous avons atteint le Final Four. A l’Euro, nous avons gagné quatre matchs et en avons perdu un contre celui qui est devenu champion plus tard. La Belgique occupe la première place du classement FIFA depuis quatre ans. Nous sommes une population de 11 millions d’habitants ! Marquer une époque peut aller au-delà de gagner ou de ne pas gagner”.
Il enchaîne que : “La régularité et l’application de nos joueurs ont été très importantes pour que le nouveau footballeur belge puisse trouver un héritage pour 20 ou 30 ans. C’est la ligne du bas. Cette génération mérite un titre et nous irons au Qatar pour cela. Mais son héritage, avec ou sans lui, est déjà incontestable.“