En 2000, à l’âge de 13 ans seulement, Lionel Messi a traversé l’océan Atlantique avec l’illusion de vaincre une maladie inquiétante qui l’empêchait de grandir comme les autres enfants de son âge. À cette époque, il a également commencé à construire un rêve qui s’est réalisé ce dimanche au Qatar : il a remporté la Coupe du monde avec l’équipe nationale argentine. Et avant la consécration, il a glissé une phrase qui n’a pas mis longtemps à devenir virale.
Pour réaliser le rêve ultime, Lionel Messi a dû attendre presque toute sa carrière et c’est pourquoi il l’apprécie tellement plus. En effet, il a vécu des situations traumatisantes avec l’Albiceleste, à tel point qu’il y a quelque temps, il a démissionné de l’équipe nationale parce qu’il se considérait comme un problème et croyait que ce n’était pas pour lui. Mais il a décidé de revenir pour continuer à écrire les pages les plus riches de sa sélection et la mesure qu’il a prise était finalement la bonne.
Après avoir remporté la Copa América après 28 ans d’attente dans le légendaire Maracana et gagné la Finalissima contre l’Italie, la Pulga s’est préparée de manière particulière pour la compétition au Moyen-Orient. Il savait que le Qatar pouvait être la dernière chance concrète de soulever la Coupe du monde et il a tout mis en œuvre pour conquérir la planète football. Ce dimanche, il a disputé la finale contre la France et, bien que son équipe ait été largement supérieure aux Français pendant une grande partie du match, celle-ci s’est terminée par une séance de tirs au but.
Pour rappel, il avait déjà marqué son penalty, Dibu Martinez avait déjà apporté sa contribution habituelle et c’était au tour de Gonzalo Montiel (quatrième penalty) de mener les Sud-américains à la gloire éternelle. Et avant le coup de pied arrêté du défenseur de Séville, alors que le reste de ses coéquipiers ne voulaient même pas regarder, Leo a pris un moment pour invoquer les cieux. À l’époque des réseaux sociaux, l’image n’a pas mis longtemps à devenir virale, bien qu’il ne soit pas clair s’il demandait à Dieu ou à Maradona : en effet, en prenant dans ses bras Lautaro Martínez et Nicolás Otamendi, il autait dit selon Mundo Deportivo : “Je ne vais plus souffrir, allez Dieu/Diego, donne-leur”. Quelques instants plus tard, le latéral battait la résistance de Lloris et la Pulga s’est effondrée. Leandro Paredes, avec une vitesse rarement vue auparavant, a couru vers lui pour l’embrasser sur le gazon vert.
Le visage affichant un bonheur unique et sans le fardeau qu’il portait depuis si longtemps sur son dos, il s’est dirigé directement vers le coin où sa famille l’a encouragé pendant tout le tournoi. Il a agité les bras avec effusion comme pour dire “ça y est” et a crié à chacun de ses proches de descendre et de le rejoindre.