Le quotidien français L’Equipe révèle les tensions internes de l’équipe parisienne lors de la première moitié de la saison.
L’été dernier, le Paris Saint-Germain est devenu le croque-mitaine du football européen. Une équipe de rêve avec Neymar, Mbappé et Di Maria a été rejointe par Sergio Ramos et le nouveau Ballon d’Or Leo Messi pour constituer une collection de cartes inégalables. Une équipe de rêve qui, au cours des six premiers mois de compétition, est en tête de la Ligue 1 et s’est qualifiée pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Objectifs atteints à ce jour.
Cependant, l’histoire du PSG n’est pas aussi belle qu’il n’y paraît et le vestiaire dirigé par Mauricio Pochettino est devenu une véritable poudrière en cette première partie de saison, comme le révèle L’Equipe dans un article où il est question de tensions internes entre différents clans de joueurs, de conflits sur les privilèges de certains, d’absences injustifiées et de fêtes sans autorisation qui peuvent dynamiter la bonne campagne de l’équipe française.
Tout commence dans les buts
L’un des premiers points de friction cette saison se situe dans les buts. Pochettino était satisfait de la performance de Keylor Navas et n’a jamais réclamé la signature de Gianluigi Donarumma. Arrivé dans la capitale française avec le championnat d’Europe sous le bras et comme l’une des recrues les plus importantes de la saison, l’Italien a progressivement gagné du terrain dans la course au poste de gardien de but.
Tout s’est envenimé après un match contre Nice (0-0) au cours duquel Bulka, le deuxième gardien niçois prêté par le PSG, s’est approché du vestiaire parisien pour saluer Navas, à qui il a fait remarquer qu’ils portaient tous deux la même marque de gants (Sells). Selon un témoin de la scène, le gardien costaricien a regardé Donarumma et lui a répondu : “Les meilleurs gardiens du monde portent cette marque. Pochettino était satisfait de la performance de Keylor Navas et n’a jamais réclamé la signature de Gianluigi Donarumma. Arrivé dans la capitale française avec le championnat d’Europe sous le bras et comme l’une des recrues les plus importantes de la saison, l’Italien a progressivement gagné du terrain dans la course au poste de gardien de but.
Le tacle doux à la Navas
Tout s’est envenimé après un match contre Nice (0-0) au cours duquel Bulka, le deuxième gardien niçois prêté par le PSG, s’est approché du vestiaire parisien pour saluer Navas, à qui il a fait remarquer qu’ils portaient tous deux la même marque de gants (Sells). Selon un témoin de la scène, le gardien costaricien a regardé Donarumma et lui a répondu : “Les meilleurs gardiens du monde portent cette marque. L’Italien, qui porte des vêtements Adidas, a compris l’allusion.
Le renouveau de Mbappé semble bien lointain
Le quotidien français, qui parle de deux groupes bien distincts dans un vestiaire divisé entre les Français et les Sud-Américains et des joueurs comme Draxler et Wijnaldum, révèle également comment cette division dans l’équipe pourrait finir par faire pencher la balance sur l’avenir de Kylian Mbappé, qui semble de plus en plus éloigné de Paris.
La publication affirme que malgré le fait d’avoir réussi à garder l’attaquant, contre sa volonté selon L’Equipe, cette saison face aux offres du Real Madrid, la réalité de la saison actuelle et le manque de stabilité dans le vestiaire ne laissent pas penser que l’attaquant français signera une prolongation de contrat l’été prochain. Du moins pour le moment.
La peur avec Neymar
Un autre des chapitres mis en avant dans l’article est la figure de Neymar. Le Brésilien ne semble pas tout à fait à l’aise avec son nouveau rôle dans l’équipe et a déjà été sur le point d’être sévèrement sanctionné en début de saison pour son attitude.
Le joueur sud-américain ne s’est pas présenté à une cérémonie de signature obligatoire avec certains sponsors de l’équipe, ce qui a provoqué la colère de la direction du PSG au point qu’il a été question d’une lourde sanction contre le joueur. Une punition qui n’a finalement pas abouti en raison de la crainte de la direction d’éventuelles fuites. Officiellement, la raison de son retard est que Neymar ne savait pas s’il devait ou non passer un test Covid le matin et qu’il était en colère à ce sujet.
Faire la fête… avec permission
Un autre problème dans le vestiaire français est la différence de privilèges entre les joueurs. Selon le rapport publié, lors de l’un des derniers entraînements matinaux de l’équipe, deux joueurs sud-américains, dont les noms ne sont pas divulgués, se sont présentés au Camp des Loges visiblement fatigués après une nuit de fête. Les deux joueurs ont refusé de s’entraîner sans attendre l’approbation du personnel d’encadrement, car ils n’en avaient pas besoin pour ne pas travailler ce jour-là.
Une autre fête qui a agacé l’équipe de Paris avait Messi sous les projecteurs. Après avoir remporté son septième Ballon d’Or, l’Argentin a réservé un club sélect dans la Ville Lumière pour célébrer son triomphe. Plusieurs joueurs du PSG y ont assisté, mais le lendemain, Messi et Leandro Paredes ont souffert de “symptômes de gastro-entérite”, selon le club lui-même, et ont manqué l’entraînement. Une attitude qui, selon le quotidien français, a fortement agacé ses coéquipiers qui avaient également côtoyé l’Argentin la veille et réclamé une main plus ferme de Pochettino et Leonardo.
L’affaire Icardi-Wanda Nara
Fin octobre, Mauro Icardi a demandé trois jours de congé au club pour mettre de l’ordre dans son mariage après que Wanda Nara a demandé le divorce en raison de son infidélité. Le club les a accordés, ce qui a suscité l’agitation de plusieurs membres du vestiaire, qui s’est accrue lorsque l’attaquant a reçu l’autorisation de s’envoler pour l’Italie afin de tenter de reconquérir sa femme.
Des épisodes différents qui ont fait de l’équipe parisienne un véritable château de cartes à l’approche de la période décisive de la saison. Ce qui a commencé comme un conte de fées pourrait se transformer en une histoire d’horreur si les objectifs sportifs ne sont pas atteints et si le vestiaire continue à se diviser.