En 1986, Diego Armando Maradona invente la «Main de Dieu». Aujourd’hui, cela fait déjà 35 ans et malgré qu’il n’est plus, ce terme reste l’un des termes clés gardé dans les annales des vocabulaires du football.
La «Main de Dieu», inventée par Diego Maradona, est née d’un match fatidique. C’était le 22 juin 1986, sur la pelouse du stade Azteca de Mexico lors des quarts de finale de la Coupe du Monde où l’Argentine se mesurait à l’Angleterre. Diego Maradona âgé de 26 ans à l’époque était désigné capitaine de l’Albiceleste par le sélectionneur Carlos Bilardo. Il avait donc le devoir de porter en triomphe l’Argentine.
Le duel entre les deux équipes était très tendu. Des minutes se sont égrainées mais toujours par de but. Alors, il faudrait que le numéro 10 fasse quelque chose pour délivrer les siens. Ainsi, à la 52e minute, sur une action devant le but de Peter Shilton aux 18 mètres, le défenseur Steve Hodge dégage le ballon en hauteur vers l’arrière. Le gardien de Liverpool saute pour le capter, quand Diego Maradona (1,65 m) surgit et voit le ballon rebondir sur son bras levé puis filer dans le but adverse.
Les anglais se sont contestés contre le but, mais le juge de touche lève son drapeau et indique un retour au centre du terrain. Maradona lève les bras au ciel, pousse un cri de joie et invite ses coéquipiers à fêter l’ouverture du score. L’arbitre valide le but. Après la victoire argentine (3-0), Maradona nommera ce but la «Main de Dieu» qui vient de s’écrire dans les annales du football.
Pour cette Coupe du Monde, l’Argentine l’a remporté en finale en battant l’Allemagne (3-2) toujours à un chef d’œuvre de Maradona. Depuis ce temps, il est devenu le dieu du football et l’idole de plusieurs jeunes joueurs jusqu’à aujourd’hui. Même après sa mort survenue le 25 novembre 2020, la «Main de Dieu» reste et demeure un grand terme utilisé dans le vocabulaire footballistique. L’homme est parti, mais ses œuvres restent gravées.