Il faut avoir le cran, le talent et le vécu de Rodri pour tenter une comparaison entre les deux meilleurs championnats du monde : la Liga et la Premier League. Le milieu de terrain de Man City s’est prêté au jeu et n’a pas osé à mettre l’un au dessus de l’autre.
Dans le cadre de la 28e journée de la Premier League, un duel fort admirable est attendu. En effet, Man City se déplace sur la pelouse de Liverpool. Avec la victoire d’Arsenal ce samedi, les deux formations sont respectivement 3e et 2e. Ainsi, le vainqueur de ce match prendra une belle option dans la course au titre. De plus, on risque d’assister au dernier affrontement entre Pep Guardiola et Jurgen Klopp. Mais, en attendant d’y être, Rodri a comparé la Premier League et la Liga. Recruté par le tenant du titre de la Ligue des champions contre un chèque de 70 millions d’euros, à l’été 2019, Rodri a depuis disputé 242 matchs toutes compétitions confondues, pour un bilan de 24 buts et 26 passes décisives.
Rodri met la Premier League au dessus de la Liga
Cela dit, il connaît bien les réalités du championnat anglais tout comme celles de l’élite espagnole. Et, Rodri n’a pas hésité à mettre une grosse pièce sur la Premier League. « Ce sont quasiment des sports différents. (Rires.) La clé, c’est la compréhension du rythme. En Liga, vous ne pouvez pas jouer sur le même rythme qu’en Premier League car les partenaires ne vous suivraient pas et vous vous isoleriez avec le ballon. En Espagne, c’est patient et tactique, les équipes savent davantage ce qu’elles veulent faire avec le ballon », a d’abord expliqué Rodri.
Enfin de compte, Rodri a expliqué que : « En Angleterre, le foot est plus une question d’intensité. Je me souviens de mes débuts contre West Ham, je n’avais pas une demi-seconde pour réfléchir, j’avais déjà un adversaire sur moi. Il m’a fallu apprendre à penser plus vite, à résister aux impacts pour garder la maîtrise du ballon. Il m’a fallu aussi apprendre à le perdre un minimum car, ici, avec la vitesse des adversaires, le danger offensif des équipes, les talents individuels vous sanctionnent davantage qu’en Espagne », peut-on lire dans des propos rapportés par Topmercato.