À Manchester City, plus que partout ailleurs, les places valent chères et c’est bien connu. Cette saison, la concurrence est d’autant plus féroce à l’un des postes de l’équipe de Pep Guardiola : le couloir gauche de l’attaque. L’ancien de la maison Jack Grealish et la nouvelle recrue Jeremy Doku, se livre une bataille sans merci.
Recruté à 100M€ en 2021 en provenance d’Aston Villa, Jack Grealish est vite devenu un cadre de l’équipe de Pep Guardiola. Numéro 10 sur le dos, l’international anglais s’est érigé une place de titulaire en puissance et a grandement contribué au triplé réalisé par le club la saison dernière. Mais depuis le coup d’envoi de la nouvelle saison, son statut de titulaire indiscutable est remis en cause. Miné par les blessures en début de saison, Grealish n’a participé jusque-là qu’à 9 matchs. Titularisé à 6 reprises, il n’a toujours pas débloqué son compteur but cette saison et n’a délivré qu’une seule passe décisive. Un rendement insuffisant qui motive Guardiola à s’appuyer sur d’autres alternatives.
La montée en puissance de Doku
Arrivé cet été seulement en provenance de Rennes, Jeremy Doku met déjà tout le monde d’accord au point même de ravir la vedette à Grealish. Titularisé par Pep Guardiola à 7 reprises cette saison sur les 12 matchs qu’il a joué, le Belge a déjà inscrit 3 buts et délivré 6 passe décisives. Dans le jeu, il impressionne également par ses qualités de déséquilibre et sa facilité dans le un contre un. Des qualités qui plaisent énormément à Pep Guardiola. Problème de riche donc pour l’entraîneur Catalan qui devra trancher entre ses numéros 10 et 11 pour les plus grands rendez-vous de la saison. Interrogé sur cette concurrence naissante, l’ancien coach du Barça a fait comprendre qu’il prône la politique de la méritocratie. « Jeremy peut jouer à droite. Celui qui jouera plus est celui qui jouera mieux. Phil peut aussi jouer à gauche. Le gars qui joue bien et se sent mieux a une bonne chance Je veux que Grealish soit en colère et que Doku soit en colère lorsque les deux ne jouent pas. C’est ainsi qu’il faut maintenir la cohérence à ce niveau ».