Dans une récente sortie médiatique, Arsène Wenger a exprimé son mécontentement face à la sous-représentation des entraîneurs français en Ligue 1. En effet, sur les 18 équipes du championnat, seulement 7 sont dirigées par des techniciens locaux, une statistique qui a suscité la réaction véhémente de l’ancien entraîneur d’Arsenal.
Selon Wenger, cette situation découle davantage des préférences des propriétaires de clubs, majoritairement internationaux, que de la qualité des entraîneurs français. Bien que la reconnaissance des diplômes d’entraîneur en Europe soit réciproque, les choix des dirigeants semblent pencher en faveur des coaches étrangers.
“La proportion n’est pas juste actuellement, elle est un peu trop élevée en France. Ce n’est pas lié à la qualité des entraîneurs français, mais plutôt à l’identité des propriétaires de clubs“, a déclaré Wenger lors d’un événement consacré aux 50 ans de la formation à la française à l’INF de Clairefontaine. Cette critique souligne véritablement un défi persistant dans le paysage footballistique français . Il met surtout en lumière la nécessité d’un équilibre plus juste entre entraîneurs locaux et étrangers pour favoriser le développement du football national. Une chose à laquelle Wenger attache un grand prix.