Le président de la Liga, Javier Tebas a envoyé un tacle appuyé à la Premier League concernant le mercato hivernal et les dépenses astronomiques de Chelsea sur le marché.
Todd Boehly a dépensé plus de 300 millions d’euros cet hiver pour renforcer son équipe avec la recrue de joueurs dont la plus chère et la plus compliquée reste Enzo Fernandez qui lui a coûté 121 millions d’euros faisant du jeune champion du monde argentin la recrue la plus chère de toute l’histoire de la Premier League. L’activité des Blues sur le marché n’a pas seulement dérangé en Angleterre, mais aussi en Espagne où le président de la Liga estime que le marché britannique est déréglé.
«Le marché britannique est un marché dopé. On le voit bien dans ce marché hivernal où Chelsea a fait près de la moitié des signatures en Premier League », a déclaré Javier Tebas dans des propos relayés par CBS Sports. « Suite à l’histoire des dernières saisons, nous avons travaillé sur la Liga parce que [la Premier League] a perdu des milliards de livres au cours des dernières années. Et cela est financé avec les apports des mécènes, en l’occurrence de gros investisseurs américains qui financent à perte. »
« Cela ne se produit pas en Liga ni en Bundesliga, énumère le patron du championnat espagnol. Dans notre contrôle de la durabilité économique, nous ne permettons pas aux contributions de couvrir les pertes de ces montants barbares qui se produisent, et c’est ce qui fait la différence sur le marché. Il faut reconnaître que commercialement ils ont un chiffre d’affaires plus élevé que nous, mais pas dans le volume de cette différence. Il est assez dangereux que les marchés soient dopés, gonflés, comme cela s’est produit ces dernières années… cela peut mettre en péril la pérennité du football européen. »
Puis de finir sur une phrase qui va susciter le contre-pied sachant que le Barça joue dans son championnat : « Nous ne devrions pas être vraiment obsédés par la question de savoir si la Premier League paie beaucoup plus. Il faut connaître la cause, c’est un problème. Mais je suis heureux parce que nos clubs sont économiquement viables et cela signifie que nous avons un avenir [rassurant] pour de nombreuses années. »