Le Ballon d’Or récompense le meilleur joueur du monde sur une année civile. Toutefois, les différents récipiendaires qui se sont succédés depuis l’existence de cette récompense ont-ils conscience du prestige de ce trophée ? Voici trois choses que vous ignorez certainement sur le Ballon d’Or.
Le Ballon d’Or, un objet d’art
Comme toute œuvre d’art, on apporte le plus grand soin à sa réalisation. En effet, c’est à Paris, dans les ateliers du plus ancien joaillier au monde Mellerio dit Meller encore en activité, que le trophée est façonné. Dans le plus grand secret de cette maison créée en 1515 dans le quartier de la place Vendôme, et depuis 1815, sise au 9. Le repousseur, le ciseleur, le graveur, le doreur et le polisseur interviennent successivement pour faire de deux coques soudées en laiton le ballon le plus convoité de la planète football.
Le Ballon d’Or, une affaire de luxe
En effet, ce prestigieux trophée est un objet de luxe. Le Ballon d’Or porte bien son nom. Car le trophée est réellement doré à l’or fin avant d’être scellé sur un socle en pyrite et laiton. Cela explique le coût du trophée : pratiquement 14 000 €. Le prix d’une Twingo Renault, certes, avec toutes les options.
Le Ballon d’Or est évolutif
On dira que le ballon d’Or est un objet évolutif. En effet, de 1956 à 1982, la récompense individuelle la plus prisée au monde n’avait pas la forme qu’elle a actuellement. Réalisé, déjà, par Mellerio dits Meller, le Ballon d’Or possédait un diamètre d’à peine 10 centimètres contre 2. C’est donc résolument un trophée assez prestigieux qui reste et demeure le rêve ultime de tout footballeur.