L’aventure du FC Séville en Ligue des champions ne va pas dépasser la phase de poule. L’équipe espagnole est tombée les armes à la main et cela a eu de quoi mettre en colère Sergio Ramos.
Il l’imaginait pas comme ça, son retour à la case départ. Après avoir fait la pluie et le bon temps du Real Madrid, Sergio Ramos a décidé de s’en aller. Mais, il peine à trouver la réussite et la baraka de la Casa Blanca. En effet, si au PSG, l’aventure s’est arrêtée en huitième de finale à deux reprises, avec Séville, la sentence sera pire. En déplacement sur la pelouse de Lens pour le compte de la 6e journée de la phase de groupe de la C1, les sevillans se sont inclinés 2 buts à 1. À la fin de la rencontre, c’est carrément la descente aux enfers pour les espagnols. Ivan Rakitic et ses pairs ne pourront même pas défendre leur titre de League Europa ! Et pour cause, les andalous n’ont pas fait mieux que la 4e place de la poule.
La colère noire de Sergio Ramos
En conférence de presse d’après match, Sergio Ramos s’en est pris avec véhémence à l’arbitrage, jugeant le match de très difficile tout en affirmant sa fierté vis-à-vis du groupe. « Une soirée difficile. C’est toujours triste de dire au revoir à la Champions. On a eu une très belle occasion de gagner, mais ce sont des petits détails qui marquent les matchs. C’était un match très complet malgré la déception de la défaite due au résultat. Arriver avec 15 joueurs, huit jeunes joueurs, avec cet objectif, c’est quelque chose dont nous pouvons être fiers. Nous avons la conscience tranquille », a-t-il laissé entendre. Puis de s’en prendre à Lens et aux arbitres sur le premier pénalty accordé à l’équipe française.
« Le pénalty est fou. J’ai toujours été un partisan de l’arbitrage vidéo, qui est là pour aider en cas de doute, pour donner une chance de voir et de prendre la décision. Ce penalty après une première mi-temps impressionnante où nous n’avons pas marqué. La deuxième mi-temps a été un peu plus ouverte avec un penalty. Seul l’arbitre a vu le pénalty. On ne s’accroche pas aux décisions de l’arbitre mais c’est scandaleux (…) Tu pars la tête baissée, triste de ne pas pouvoir faire une démonstration d’affection aux fans qui nous montrent tant et méritent tant (…) C’est le football. Parfois, tu perds et tu félicites l’adversaire quand il est meilleur, mais ce n’est pas le cas aujourd’hui », a estimé l’ex Merengue.