Bien que la Coupe du monde 2022 soit achevée, la FIFA n’a pas fini de choquer avec ses prises de décision et se retrouve au cœur d’une affaire qui est à nouveau en train de ternir son image.
C’est encore une affaire de trop chez l’instance faîtière du football mondial. Elle est de fait prise en étau par les deux pays hôtes de la prochaine Coupe du monde féminine. Alors que, du 20 juillet au 20 août prochain, l’Australie et la Nouvelle-Zélande organisent le Mondial féminin, ces deux nations ont appris une nouvelle qui les déplait énormément. Elles ont de fait manifesté leur mécontentement d’avoir appris dans la presse que l’Arabie saoudite allait sponsoriser la compétition. Selon plusieurs médias britanniques, le royaume, où les droits des femmes sont restreints, a noué un accord pour sa marque officielle de tourisme Visit Saudi.
Du coup, la fédération australienne a déclaré être “très déçue de ne pas avoir été consultée” par la FIFA. Avec la fédération néo-zélandaise, une lettre a été adressée à l’instance mondiale pour que la situation soit “clarifiée“. Il faut dire que cette décision scandalise les associations de défense des droits humains. “C’est faire preuve d’un mépris choquant pour les souffrances et la répression continue des courageux défenseurs des droits des femmes en Arabie saoudite, fustige Human Rights Watch par la voix d’un de ses dirigeants cité par The Guardian. Il convient de rappeler que, pas plus tard qu’en 2018, les femmes et les filles en Arabie saoudite n’étaient pas autorisées à faire du sport dans les écoles, ni même à regarder du sport dans les stades“.
The Australian and New Zealand FAs have written to FIFA to "urgently clarify" Visit Saudi being a sponsor of this summer’s #fifawwc.
They are "very disappointed" FIFA did not consult them before a decision was made. @TheAthleticFC https://t.co/yQamVycSNP
— Charlotte Harpur (@charlotteharpur) February 1, 2023