Même si l’actualité autour de lui réside sur son avenir, Kylian Mbappé n’oublie pas pour autant certains combats chers au football, dont le racisme !
Dans le brouhaha qui baigne autour de lui actuellement après sa forte annonce sur le fait qu’il va pas activer l’année en option présente dans son contrat le liant au PSG, Kylian Mbappé fait le chou gras de la presse sportive. Et si les spéculations vont bon train quant à sa future destination où le Real Madrid fait office de favori, le natif de Bondy est actuellement en équipe de France pour préparer les éliminatoires du prochain Euro 2024. Et dans ce boucan autour des questions liées à son prochain, le français a accordé une interview à la Gazetta dello Sport où il a abordé un sujet délicat, le racisme.
Un mal qui gangrène de plus en plus le football. Récemment, c’est l’affaire Vinicius Junior qui a occupé la toile ! L’international brésilien avait été victime d’injures racistes sur le terrain de Valence lors d’un match de Liga. Si des décisions fortes avaient été prises, le cas Romelu Lukaku est aussi un cas préoccupant parmi tant d’autres. Si Kylian Mbappé a eu l’opportunité à chaque fois, de voler au secours de ses collègues footballeurs victimes de ce mal qui est de plus en plus grandissant, il s’est voulu encore plus insistant lors de sa dernière sortie.
«De nous, joueurs, nous devons tous sortir du terrain lorsque cela se produit, et comprendre que nous avons le pouvoir de changer les choses. Si nous sortons, on comprendra que la situation est grave. Avec le PSG, nous l’avons fait avec Basaksehir en Ligue des Champions en 2020 et le match a été rejoué», rembobine l’attaquant tricolore.
Et de conclure que : «Se plaindre ne suffit plus. Avec Vinicius, il y a eu la mobilisation de la Fédération Brésilienne de Football, ça été utile de médiatiser (…) Mais les institutions doivent également changer: si elles sont laxistes, elles facilitent un tel comportement. Les règles doivent être modifiées. En tant que capitaine de la France, ce sera une question pour laquelle je me battrai. »