Du nouveau dans l’histoire du baiser forcé. L’ancien président de la fédération espagnole a été condamné à une peine de deux ans et demi de prison pour avoir embrassé sans consentement la joueuse Jenni Hermoso lors de la Coupe du monde 2023.
Mercredi, le parquet a demandé une peine de deux ans et demi de prison pour l’ex-dirigeant du football espagnol, Luis Rubiales, dans l’affaire du baiser forcé à la joueuse Jenni Hermoso. Les réquisitions, consultées par l’AFP et publiées avant le procès en Espagne, détaillent cette demande. L’ancien président de la Fédération espagnole de football (RFEF) est accusé d’« agression sexuelle » et de délit de « coercition » pour avoir embrassé par surprise la joueuse numéro 10 de l’équipe d’Espagne sur la bouche en août 2023, quelques minutes après la victoire de la « Roja » en Coupe du monde. Ce geste avait suscité l’indignation en Espagne et à l’étranger.
Le parquet requiert également que l’ancien haut responsable du football espagnol soit soumis à deux ans de liberté surveillée après avoir purgé sa peine, et qu’il verse 50 000 euros d’indemnités à la joueuse pour le baiser non consenti. Les trois autres accusés, à savoir Jorge Vilda, l’entraîneur de l’équipe nationale féminine à l’époque des faits, Rubén Rivera, ancien directeur du marketing de la RFEF, et Albert Luque, alors directeur sportif de l’équipe nationale masculine, encourent une peine requise d’un an et demi de prison pour le délit de coercition.