Felipe Melo, l’ancien international brésilien n’a pas manqué d’analyser la situation de ses compatriotes et anciens coéquipiers Daniel Alves et Robinho. Il estime qu’ils devraient purger leurs peines respectives pour les délits sexuels dans lesquels ils sont impliqués, tout en plaidant pour qu’ils soient réintégrés dans la société par la suite.
Dans une interview accordée à Globoesporte ce mercredi, l’expérimenté milieu de terrain brésilien a également souligné qu’il avait une fille de 15 ans et que cela lui permettait de voir les choses différemment.
« J’ai une fille de 15 ans. S’ils avaient fait ça à ma fille, je ne pense pas que je serais ici pour donner cette interview. Je pense que les êtres humains doivent être respectés, les femmes doivent être respectées, les hommes doivent être respectés », a commencé Felipe Melo, avant de poursuivre.
« La nouvelle fait l’effet d’une bombe, mais il doivent payer pour ce qu’ils ont fait. S’il sont condamnés, ils doivent payer pour ce qu’ils ont fait. Et que cela serve de leçon aux autres pour qu’ils ne le fassent pas. C’est très grave, il ne faut pas renvoyer la balle à qui que ce soit. Ils doivent payer, et une fois qu’ils auront purgé leurs peines et qu’ils sont sorti, Ils doivent être réintégrés dans la société », a expliqué le milieu de Fluminense, qui a toutefois souligné qu’il y avait peu de place dans le football pour Dani Alves et Robinho.
« Je trouve même que c’est trop peu »
« Le football ne leur permettra plus de jouer, mais tant pis… On ne peut pas fermer la porte à Dani Alves et Robinho. On ne peut pas non plus leur fermer la porte, parce qu’ils ont payé. Selon la loi des hommes, ils ont payé. Ils doivent payer. Je trouve même que c’est trop peu [de prison] », martèle l’ancien milieu de l’Inter Milan.
« Daniel Alves est déjà sorti de prison. Je ne pense pas que ce soit suffisant pour quelqu’un qui a fait ça à une femme. Imaginez les sentiments de la jeune fille, qui est sa fille, et de ses parents. Une fois que quelqu’un est condamné, c’est fini. Il n’est pas question de mettre la main sur la tête de qui que ce soit. Nous avons le devoir d’éduquer nos enfants. C’est aussi une question d’éducation. Éduquer nos fils et nos filles pour que cela n’arrive plus », a déclaré l’ancien international brésilien Felipe Melo, âgé de 40 ans.