Ils sont main dans la main pour le projet Super League. Mais entre Florentino Pérez et Joan Laporta, l’histoire d’amour pourrait s’arrêter très vite.
Le FC Barcelone et le Real Madrid sont de grands rivaux. Mais ces derniers jours, les deux marchent sur la même ligne, pas parce que la rivalité s’est arrêtée entre les deux clubs, mais parce qu’il y a des intérêts en jeu. En effet, ils représentent deux têtes des trois qui veulent relancer le projet Super League et sont tous deux contre l’accord entre le fonds d’investissement CVC et la Liga.
Rappelons que LaLiga a cédé 10 % de son capital à CVC pour recevoir en retour 2,7 milliards d’euros. De cette somme, 90 % est destinée aux clubs espagnols et, en retour, CVC percevra pas moins de 10 % des bénéfices de la Liga pour une période de 50 ans. Et tous engagés dans la Super League, le Real Madrid et le Barça ont mis une croix sur ce projet.
Juste que tout dernièrement, le FC Barcelone reconsidère autrement les choses. Alors que le projet de Super League est sur le point d’être relancé, Sport et Mundo Deportivo viennent de donner carton vert à une information publié par AS : le Barça pourrait signer l’accord avec CVC. Depuis son retour au FC Barcelone, Joan Laporta frappe à toutes les portes pour renforcer les caisses du club. Et l’accord avec CVC représente une bonne opportunité pour eux sur deux ans.
D’abord, le FC Barcelone ne veut pas rencontrer un obstacle comme Javier Tebas sur son chemin. Et en acceptant de signer l’accord avec CVC, le Barça va recevoir une somme de 270 millions d’euros. Et ce montant ne représente pas une dette, mais plutôt comme un revenu. En encaissant une telle somme, le FC Barcelone pourra en plus réaliser son rêve d’enrôler Erling Haaland. Toutefois, la nouvelle n’est pas sans conséquence.
Si le Barça quitte le bord, le Real Madrid et son président seront seuls à se lever contre l’accord avec CVC. Dans ce cas, plus de pacte avec le FC Barcelone puis la hache de guerre pourrait être déterrée. Déjà est-il que le Barça, impliqué dans le projet Super League, ne compte pas tourner dos à l’UEFA, mais prône une Super League ouverte à tout le monde. En froid avec le PSG, une forte puissance financière, le Real Madrid pourrait rajouter le Barça à sa liste noire.