Jean-Michel Aulas et la présidence de l’OL, c’est désormais fini. Occasion pour le désormais ex président des Gones de revenir sur le monde footballistique qu’il a marqué de son empreinte durant 36 ans.
Toute chose a une fille et le règne de Jean-Michel Aulas aussi. À la tête de l’un des clubs français les plus huppés du monde footballistique, le français aura passé 3 décennies à la tête de l’OL où il aura tutoyer le très bon et le moins bon. A l’heure où il passe le témoin à John Textor, nouveau propriétaire américain du club lyonnais, Aulas a accordé un long entretien à Téléfoot, dans lequel il est revenu sur sa longue carrière.
Très proche des joueurs qu’il a eu à côtoyer, Jean-Michel Aulas a surtout évoqué la cruauté du monde footballistique : «Le monde du football est un monde terrible qui ne supporte pas l’échec. Il faut les encourager (les joueurs), un peu comme les enfants à l’école, et il faut les protéger surtout», a-t-il déclaré. Et d’assurer que : «C’est ma grande fierté d’avoir des relations avec tous les joueurs qui sont passés, qui reviennent, ou qui ne sont plus là, qui est une relation presque amicale à posteriori».
Puis, d’aborder le football féminin, où, avec l’OL, il est à jamais rentré dans l’histoire. «J’ai eu la douleur de perdre ma mère très tôt. Je pense que j’en ai gardé cette volonté de pouvoir être égal à égal avec les femmes. On est partis de zéro en 2004 et puis on a créé avec des femmes, des athlètes exceptionnelles, une force qui n’existera peut-être plus dans le futur», a-t-il déduit.