Sûrement l’un des meilleurs joueurs de sa génération, Eden Hazard a malencontreusement échoué lors de son passage au Real Madrid. Le joueur belge a joué très peu et n’a jamais été flamboyant. Désormais à la retraite, il est revenu sur cette page sombre de son parcours atypique.
De Lille au Real Madrid, Eden Hazard en avait plein dans les pieds. Percussion, dribble, passe et sens aiguisé du but, l’ex international belge ressemblait au milieu de terrain moderne parfait capable également d’évoluer sur une aile. Son intelligence de jeu a bâti surtout sa réputation. En plus, l’homme aux 167 buts et 157 passes décisives en 623 matches professionnels n’avait finalement qu’une idée en tête au cours de sa carrière : s’amuser. Aujourd’hui à la retraite à seulement 33 ans, on peut dire qu’il a réalisé son rêve. Si à Chelsea, il s’est véritablement épanoui, on peut pas en dire autant de son passage en Espagne où il a évolué sous les couleurs Merengue. Alors qu’il a débarqué 2019 contre 115 millions d’euros, la star des Diables Rouges se savait très attendue. Mais, il a jamais réussi à combler les attentes.
Eden Hazard, un passage cauchemardesque au Real Madrid
Ayant disputé 76 matchs avec le Real Madrid en pratiquant 4 saisons, il n’a marqué que 4 buts. Un passage qu’Eden Hazard lui-même a détesté. Dans une interview accordée à France Football, il a fait savoir d’abord que : «J’étais triste pour les vrais supporters, déçu pour eux. Quand je suis arrivé, ils étaient plein d’espoir. J’ai un peu le sentiment de les avoir laissé tomber. Je veux leur dire : “Eh, c’est pas de ma faute, mon corps m’a lâché. J’ai essayé, ça n’a pas réussi. Je suis désolé.” Mon corps me fait payer toutes ces années où j’ai commencé tôt, charbonné sans quasiment jamais m’arrêter, tous les coups pris. Pas parce que j’ai mangé ci, ça. Je me le dis, je ne peux pas le prouver».
Et à Eden Hazard de poursuivre enfin que : «Ceux qui connaissent tout vont dire “c’est parce qu’il n’a pas fait attention”. J’accepte, chacun son avis. Je suis juste un peu triste que ça se termine comme ça. L’histoire parfaite aurait été hat-trick et ciao. À Lille, ça s’était bien terminé, à Chelsea encore mieux. Je savais que c’était fini et je n’avais même pas envie d’entrer. Déjà, peut-être que les gens allaient me siffler. “Ouh, ouh”, pour une dernière, c’est nul. Eh, t’sais quoi, laisse-moi sur le banc, je profite».