Après avoir réussi à l’Olympique de Marseille et à Arsenal, Samri Nasri a porté les couleurs de Manchester City entre 2011 et 2017 avec un prêt à Séville lors de sa dernière année de contrat avec les citizens. L’international français n’était pas un joueur facile à gérer et il était bien connu autant pour ses problèmes sportifs que ses problèmes extra-sportifs. Désormais à la retraite, il intervient en tant que consultant sur Canal + et il a raconté une anecdote sur ses altercations avec son ancien entraîneur à Manchester City, Roberto Mancini.
Le début du problème qu’a eu Nasri avec Mancini remonte à un match contre Wolverhampton en Premier League à 4 journées de la fin de saison. « Je jouais sur le côté et il ne faisait que me parler durant tout le match. Et en première mi-temps je me tourne et je lui dis “arrête de me parler je ne suis pas une playstation. Si tu n’es pas content, tu me sors et tu fais rentrer quelqu’un d’autre”. À la mi-temps, je m’étais préparé, j’avais enlevé mes crampons et Yaya Touré était à côté de moi. Et j’ai dit à Yaya, s’il me parle mal, je lui jette un crampon », a relaté Nasri. Mais contre toute attente, Mancini ne s’était pas adressé à son joueur qui a d’ailleurs joué la seconde mi-temps et marqué un but.
Mais un autre jour à l’entraînement, les deux hommes se sont encore fâchés après que Nasri ait choisi d’écouter plutôt les consignes de l’assistant de Mancini. « Il m’a dit de défendre d’une certaine manière à l’entraînement et David Platt, qui était son assistant, m’a dit de faire le contraire. J’écoute Platt, et il commence à crier, à me dire des insultes en italien, alors je l’insulte aussi et il me dit de quitter l’entraînement ».
Toutefois les deux hommes ont fini par faire la paix et Nasri a raconté aussi comment ils y sont arrivés. « Je devrais prendre l’avion pour aller voir mon ostéo. Et son intendant m’appelle pour me demander à quelle heure décolle l’avion et je dis lui dis. Il me dit “okay, le coach, est-ce qu’il peut monter dans l’avion avec toi?” Je lui dis non mais il insiste. Je lui demande alors de payer la moitié de ce que j’ai payé. Le lendemain, il est venu et il m’a payé et après 40 minutes sans se parler, on a fini par faire la paix.»