Il est considéré comme l’un des meilleurs gardiens de but de sa génération. Petr Cech, est principalement connu pour son passage à Chelsea, où il a joué pendant onze ans.
Avec sa sélection il a notamment participé à l’ Euro 2004, la Coupe du monde 2006, l’Euro 2008, l’Euro 2012 et l’Euro 2016. Il est à ce jour le joueur tchèque comptant le plus de sélections en équipe nationale avec 124 matchs.
En , il devient conseiller technique et de la performance au sein de la direction du Football Club Chelsea.
Dans sa chronique sur chelseafc.com, l’ancien gardien du Stade Rennais a évoqué la raison qui est à la base de sa retraite.
“Lorsque vous décidez de prendre votre retraite, il y a généralement trois raisons à cela :
1. Votre corps ne peut plus être performant au plus haut niveau car il s’est détérioré avec l’âge.
2. Vous en avez assez mentalement – assez de la même routine, des voyages, des entraînements, de l’hôtel, de la pression, des exigences – et vous avez perdu l’amour du jeu.
3. Vous voulez continuer, vous avez la même motivation, mais votre corps vous dit d’arrêter.”
Vous devez tenir compte de ces trois éléments lorsque vous prenez de l’âge. La course est contre votre âge et le fait que le corps pourrait perdre ses performances.
Il poursuit : “Dans mon cas, c’est mon corps qui m’a dit d’arrêter. J’ai joué en souffrant tous les jours pendant les deux dernières années. C’était ma cheville et mon Achille. Ça n’a jamais disparu et ça n’a fait qu’empirer, même dans la vie normale.”
“J’aurais préféré me décider à ma façon”
J’ai réalisé que le plaisir d’être sur le terrain, de faire partie d’une équipe et de jouer dans le meilleur championnat du monde me faisait tenir, mais c’était le moment de donner une pause au corps. Si vous avez l’impression que vous ne pouvez plus profiter de quoi que ce soit à cause de la douleur, il est temps d’arrêter.
Je ne voulais pas que ça se passe comme ça. J’aurais préféré me décider à ma façon, pas à cause de la douleur, mais c’était le bon moment pour moi. J’ai évité le moment où les gens devaient me dire : “S’il te plaît, finis, on ne veut plus te voir sur le terrain, c’est un désastre”.