Accusé de viol puis placé en détention provisoire sans caution ce vendredi, Dani Alves a passé sa première nuit en prison entre vendredi et samedi. Cette première a été vécue avec grande difficulté par l’ancien défenseur du Barça comme le raconte la presse espagnole.
Alors qu’une accusation de viol sur une jeune femme de 23 ans dans une salle de bains de la boîte de nuit Sutton, à Barcelone, pèse contre lui, le défenseur du Barça vit des heures compliquées. Vendredi dernier, il a été admis à la prison de Brians 1, à Sant Esteve Sesrovires, après que la présidente de la 15e Cour d’instruction de Barcelone a ordonné sa mise en détention provisoire sans caution. Cette mesure d’incarcération a été adoptée en raison du risque de fuite, de la capacité économique de le faire et de l’absence de traité d’extradition avec le Brésil. Dani Alves est d’autant plus plombé par le rapport médical de la femme susmentionnée et les images des caméras de sécurité des locaux.
Une première nuit compliquée en prison
Selon la journaliste Mayka Navarro de La Vanguardia, Dani Alves a très mal vécu sa première nuit derrière les barreaux. Moral à zéro, le joueur brésilien s’est montré très peu communicatif et ayant des difficultés à manger. Arrêté vendredi dernier, Alves n’avait pas de téléphone portable lorsqu’il a franchi la porte de Brians 1. Selon la presse espagnole, il n’a pas non plus passé l’appel téléphonique auquel il a droit, car il ne se souvenait pas du numéro d’un membre de sa famille ou d’un parent. Placé ensuite dans une cellule individuelle, un plateau avec le dîner lui a été apporté mais il n’a pu manger que quelques fruits. Tout en faisant preuve de politesse envers agents pénitentiaires, il répondait poliment et à voix basse lorsque ces derniers s’adressaient à lui.
Situation compliquée pour sa femme qui se trouve au plus mal
Avant son arrestation, Dani Alves a du faire face à la mort de la belle-mère, la maman de son épouse Joana Sanz. Une semaine après ce triste événement, la jeune femme a encore du affronter la nouvelle de l’incarcération de son mari. Persécutée par les journalistes qui débarquent en masse à son domicile pour avoir son avis sur la situation, Joana Sanz a crié son ras-le-bol sur les réseaux sociaux. « Je demande aux médias qui sont devant ma maison de respecter ma vie privée en ce moment », écrit-elle dans sa story Instagram. « Ma mère est décédée il y a une semaine. Je commence à peine à me faire à l’idée qu’elle n’est plus là pour qu’ils me tourmentent avec la situation de mon mari. J’ai perdu les deux seuls piliers de ma vie. Ayez un peu d’empathie, au lieu de chercher tant de nouvelles dans la douleur des autres, merci ».
Aquí el mensaje de la esposa de Dani Alves, la española, Joana Sanz. Pide respeto a la prensa por en complicado momento que está pasando.#Pumas pic.twitter.com/pZkprDvVbP
— Fabrizio Domínguez Castilla (@FabrizioDC_) January 20, 2023